Hier 2 octobre, nous fêtions nos saints Anges gardiens. Cette fête ayant été éclipsée par la solennité du dimanche, pensons particulièrement à eux aujourd'hui avec Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, qui leur dédia l'une de ses poésies. |
« Glorieux Gardien de mon âme, Toi qui brilles dans le beau Ciel Comme une douce et pure flamme Près du trône de l'Eternel Tu descends pour moi sur la terre Et m'éclairant de ta splendeur Bel Ange, tu deviens mon Frère, Mon Ami, mon Consolateur !... Connaissant ma grande faiblesse Tu me diriges par la main Et je te vois avec tendresse Ôter la pierre du chemin Toujours ta douce voix m'invite A ne regarder que les Cieux Plus tu me vois humble et petite Et plus ton front est radieux. Ô toi ! qui traverses l'espace Plus promptement que les éclairs Je t'en supplie, vole à ma place Auprès de ceux qui me sont chers De ton aile sèche leurs larmes Chante combien Jésus est bon. Chante que souffrir a des charmes Et tout bas, murmure mon nom... Je veux pendant ma courte vie Sauver mes frères les pécheurs Ô Bel Ange de la Patrie Donne-moi tes saintes ardeurs Je n'ai rien que mes sacrifices Et mon austère pauvreté Avec tes célestes délices Offre-les à la Trinité. A toi, le Royaume et la Gloire, Les Richesses du Roi des rois. A moi l'humble Hostie du ciboire, A moi le trésor de la Croix. Avec la Croix, avec l'Hostie Avec ton céleste secours J'attends en paix de l'autre vie Les joies qui dureront toujours. » Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, Poésie PN 46, in "Oeuvres complètes", Editions du Cerf et Desclée de Brouwer, 1996. |