Au fil des jours ... en 2015





Samedi 3 octobre 2015

Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge, religieuse
docteur de l'Eglise, patronne secondaire de la France et des missions

(fête avancée au 1er octobre au nouveau calendrier)

Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus

Calendrier liturgique et sanctoral



Veillée de prière en préparation de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques


Au cours d’une messe solennelle, ce dimanche, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François donnera le coup d’envoi de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques consacrée à la famille. Le Saint-Père sera entouré de plus de 300 concélébrants, tous membres du Synode, dont quelque 70 cardinaux et sept patriarches orientaux.

A l’autel, le Pape François aura à ses côtés les quatre Présidents délégués de l’Assemblée, dont l’Archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt-Trois, ainsi que le Secrétaire général, le Rapporteur général et le Secrétaire spécial du Synode, respectivement le Cardinal italien Lorenzo Baldisseri, le Cardinal hongrois Peter Erdö, et Mgr Bruno Forte. Les intentions de prière seront dites en cinq langues, dont le chinois, l’arabe et le swahili.

Pour faire resplendir la beauté de la vie familiale et conjugale, une veillée a été organisée ce samedi soir sur la place Saint-Pierre sous les auspices de la Conférence des évêques italiens, un moment de prière et de témoignages de foi. Associations, mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles de toute l’Italie, Focolari, Chemin néocatéchuménal, Communion et Libération, Renouveau charismatique, Action catholique, mais aussi une foule de familles s'est donnée rendez-vous à l’initiative du Secrétaire général de l’épiscopat pour que, comme des flambeaux, les lumières familiales illuminent la place Saint-Pierre.

Dans son mot d'accueil, le Cardinal Angelo Bagnasco, président de la conférence épiscopale italienne, a voulu inscrire cet évènement comme la réponse à une demande du peuple chrétien d'aujourd'hui, sans diaboliser les évolutions de la société : « Nous voulons reconnaitre ces temps comme la condition dans laquelle le Seigneur nous donne de vivre, croire et annoncer son Évangile, a insisté le cardinal Bagnasco. Nous ne voulons pas que la fatigue ou la peur prévalent sur l’admiration, sur la joie et sur le courage, ni que les analyses liées à un contexte dans lequel semble vaincre l’idée de ne se lier à rien et à personne ne nous freinent dans la disponibilité à accompagner les jeunes dans le choix courageux du mariage. »

« Nous devons écouter le cri du peuple, tout en regardant dans les yeux de Jésus-Christ, pour devenir une Église qui embrasse et serve avec son regard, vrai et miséricordieux, l’humanité de notre temps. »

Source : Radio Vatican.

Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.



« Rester petite enfant devant le bon Dieu »

« Je lui demandai le soir pendant Matines ce qu'elle entendait pas « rester petite enfant devant le bon Dieu ». Elle me répondit :

C'est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père ; c'est ne s'inquiéter de rien, ne point gagner de fortune. Même chez les pauvres, on donne à l'enfant ce qui lui est nécessaire, mais aussitôt qu'il grandit son père ne veut plus le nourrir et lui dit : Travaille maintenant, tu peux te suffire à toi-même.
C'est pour ne pas entendre cela que je n'ai pas voulu grandir, me sentant incapable de gagner ma vie, la vie éternelle du Ciel. Je suis donc restée toujours petite, n'ayant d'autre occupation que celle de cueillir des fleurs, les fleurs de l'amour et du sacrifice, et de les offrir au bon Dieu pour son plaisir.
Etre petit, c'est encore ne point s'attribuer à soi-même les vertus qu'on pratique, se croyant capable de quelque chose, mais reconnaître que le bon Dieu pose ce trésor dans la main de son petit enfant pour qu'il s'en serve quand il en a besoin ; mais c'est toujours le trésor du bon Dieu. Enfin, c'est de ne point se décourager de ses fautes, car les enfants tombent souvent, mais ils sont trop petits pour se faire beaucoup de mal. »

Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait du Carnet Jaune de Mère Agnès, 6 août 1897, in "Oeuvres complètes", Derniers Entretiens, Cerf / DDB, 1992.






Johannes Brahms (1833-1897) : Symphonie No. 3 en fa majeur, Op. 90 - 3. Poco Allegretto
Sveriges Radio Symfoniorkester - Dir. Carlo Maria Giulini



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