Environ 24 000 personnes sont attendues pour cet événement. Parallèlement, en la basilique de San Andrea della Valle dans le centre de Rome, à 17h, le chœur et l’orchestre Fideles et Amati interprétera l’oratorio « Mater » de Marcello Bronzetti. Une Messe sera ensuite célébrée et suivie par une vénération des reliques de Mère Teresa. Un autre concert, celui de l’Orchestra Kosovo Philarmony, aura lieu à 19h30 en la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs, toujours à Rome. En outre, à New York, au siège des Nations Unies, la mission permanente du Saint-Siège auprès de l’ONU et l’organisation juridique Alliance Defending Freedom (ADF) organisent du 6 au 9 septembre 2016 une exposition sur la vie de la religieuse albanaise, fondatrice des Missionnaires de la charité, ainsi que sur l’héritage qu’elle a laissé. Une conférence au sein de l’édifice central des Nations Unies conclura l’exposition le 9 septembre. (Avec agences) Source : Radio Vatican. |
Des milliers de volontaires et d’opérateurs de la Miséricorde étaient rassemblés ce samedi 3 septembre 2016 place Saint-Pierre. Ils ont fêté leur Jubilé en présence du Pape François. Venus des quatre coins du monde, d’Albanie, du Portugal, mais aussi du Nigeria, de l’Inde, du Brésil, de l’Indonésie ou encore de l’Australie, ils ont témoigné de la caresse du Père envers les plus nécessiteux, comme l’a précisé Mgr Rino Fisichella. Le Président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation a rendu hommage à tous les volontaires qui ces derniers jours ont rendu service auprès des victimes du grave séisme en Italie. La rencontre a commencé avec deux témoignages. Le premier était celui de Roberto, un volontaire Italien membre de la Société de Saint-Vincent de Paul. En 1992, alors directeur d’une agence bancaire, il fut accusé à tort par deux mafieux repentis de Toscane et fut jeté en prison. Pendant ses années de captivité, c’est la prière qui l’a sauvé a-t-il raconté. Il fut blanchi six ans plus tard. Roberto a senti le besoin de revenir en prison pour apporter aux détenus soutien et proximité. Le deuxième témoignage était celui de sœur Sally, missionnaire de la charité. Elle a notamment vécu au Yémen jusqu’en mars 2015, où elle a du interrompre sa mission à cause de la guerre qui déchire le pays. Pendant de longs mois, elle et sa communauté ont vécu dans le plus grand dénuement, mais toujours présentes auprès des plus pauvres. Providentiellement, elles ont reçu des vivres et des médicaments par des inconnus qui venaient frapper à leur porte. Sœur Sally a rappelé combien la confiance en Dieu était un rempart et leur avait permis de demeurer auprès des plus pauvres. L'amour se touche et s’expérimente personnellement Après la lecture de la Lettre de Saint-Paul aux Corinthiens (13, 1-13), le Pape a prononcé un discours aux volontaires, rappelant que cette Lettre de Paul était l’ « une des plus belles et des plus exigeantes pour le témoignage de notre foi ». Ce texte affirme que, à la différence de la foi et de l’espérance, l’amour « ne passera jamais ». C’est un amour qui demeure toujours jeune, actif, dynamique et qui attire à lui de manière incomparable. C’est un amour fidèle qui ne trahit pas, malgré nos contradictions, un amour fécond qui donne la vie et qui va au-delà de notre paresse. Cet amour dont parle Saint-Paul n’est pas une chose abstraite ou vague, a expliqué le Saint-Père, mais un amour qui se voit, se touche et s’expérimente personnellement. La forme la plus grande et expressive de cet amour, c’est Jésus, qui est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Portons toujours avec nous, de manière indélébile, cette certitude de foi, a-t-il lancé aux volontaires de la miséricorde : « Le Christ m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi ». On ne peut pas détourner le regard et se tourner de l’autre côté pour ne pas voir les formes de pauvreté si nombreuses qui demandent miséricorde. La faim, les maladies, les personnes exploitées : ne pas les voir est un péché d’aujourd’hui a rappelé le Pape. Le Calvaire est toujours actuel, a-t-il poursuivi, il n’est pas du tout disparu et ni réduit à une belle peinture dans nos églises. Le Pape François a rendu hommage à l'œuvre de ces volontaires, « artisans de la miséricorde » par leurs gestes et leurs paroles. « Vous comptez parmi les réalités les plus précieuses de l’Eglise, vous qui chaque jour, souvent dans le silence et en secret, donnez forme et visibilité à la miséricorde (...) votre présence est la main tendue du Christ qui rejoint chacun ». La crédibilité de l’Église passe de manière convaincante aussi à travers votre service envers les enfants abandonnés, les malades, les pauvres sans nourriture ni travail, les personnes âgées, les sans-abris, les prisonniers, les réfugiés et les émigrés, tous ceux qui sont touchés par les catastrophes naturelles a-t-il expliqué. Partout où il y a une demande d’aide, arrive votre témoignage actif et désintéressé. « Vous touchez la chair du Christ avec vos mains » a répété le Pape, qui les a invités à rester toujours prêts dans la solidarité, forts dans la proximité, actifs pour susciter la joie et convaincants dans la consolation. Face à la tentation de l’indifférence, le monde a besoin de signes concrets de solidarité et demande des personnes capables de contrer par leur vie l’individualisme, le fait de penser seulement à soi et de se désintéresser des frères dans le besoin, a encore souligné le Pape, qui a invité les volontaires à garder la joie de servir, mais que ce service ne soit jamais un motif de présomption qui porterait à vous sentir meilleurs que les autres. Il a rappelé le témoignage de miséricorde de Mère Teresa qu’il proclamera sainte ce dimanche, et qui a sû rendre visible par sa sainteté l’amour du Christ. « Demain, nous aurons la joie de voir Mère Teresa proclamée sainte, a-t-il conclu. Ce témoignage de miséricorde de notre époque s’ajoute à l’innombrable foule des hommes et des femmes qui ont rendu visible par leur sainteté l’amour du Christ. Imitons, nous aussi, leur exemple, et demandons d’être d’humbles instruments dans les mains de Dieu, pour alléger la souffrance du monde et donner la joie et l’espérance de la résurrection ». Source : Radio Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Site officiel relatif à la canonisation de Mère Teresa. A lire : Marcilio, guéri grâce à la prière de Mère Teresa. Une courte biographie de la future sainte qui consacra sa vie aux pauvres, orphelins et mourants plongés dans la misère de Calcutta en Inde, est disponible sur Radio Vatican. Une sélection de livres consacrés à Mère Teresa est proposée sur notre page Librairie. |
« Dans les aridités, ne vous découragez jamais. Recevez de la main de Dieu Notre Seigneur cet état d'impuissance (car cette épreuve, surtout avec la bonne volonté que vous avez, est un bienfait de la bonté paternelle de Dieu) ; avec humilité, songeant que de vous-même vous n'êtes rien, vous ne pouvez rien ; avec patience, supportant cet état pénible, aidée de la grâce et voulant le supporter tant qu'il plaira à la divine Volonté ; enfin, avec une entière confiance que Notre Seigneur vous envoie tout cela pour votre bien, que ce bon Maître n'est pas mécontent de vous, qu'il demeure toujours avec vous, pour vous défendre et vous soutenir, selon le besoin, et qu'il vous fera sentir de nouveau sa sainte présence, lorsque sa divine et bien aimante Sagesse le jugera meilleur pour sa gloire et pour votre bien spirituel. Contentez-vous donc alors de faire de grands actes de foi, d'espérance, de charité, d'humilité, de patience, d'abandon total de tout vous-même et de toutes choses à la douce Providence de Notre-Seigneur. - Vous pourriez encore renouveler vos saints voeux, ou bien simplement vous tenir en la présence de Dieu, attendant avec une résignation amoureuse l'heure de sa visite. Terminer par la résolution, ferme quoique sèche : 1° de ne commettre aucune faute délibérée avec le secours de la grâce ; 2° de bien observer toutes vos règles ; 3° de bien remplir vos emplois et faire toutes choses, en vue seulement de plaire à Notre-Seigneur et de le glorifier ; 4° enfin de ne rien laisser paraître de votre désolation mais d'aller quand même et toujours. » P. Paul Ginhac s.j. (1824-1895), Extrait d'une Lettre à la Mère Marie de Saint Ignace (c. 1871), in "Choix de Lettres de Direction" (CXIV), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1927. |