Sainte Vierge des vierges, la Vierge par excellence, la plus pure des vierges, vous le fûtes dans tous les temps, avant, pendant et après votre divin enfantement. C’est par votre virginité que vous avez gagné le Cœur de Dieu ; vous avez attiré à sa suite toutes les vierges par votre exemple, et vous les soutenez par votre protection. Ah ! aidez-nous puissamment dans l’imitation d’une si belle vertu ! |
Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, nous nous consacrons à votre Coeur Immaculé pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur. Par Vous, nous serons présentés au Christ, votre Fils et Fils unique de Dieu, et, par Lui et avec Lui, à son Père Eternel. Nous marcherons à la lumière de la foi, de l’espérance et de la charité pour que le monde croie que le Christ est l’envoyé du Père dont Il est venu nous transmettre la parole. Nous serons nous aussi ses envoyés afin de Le faire connaitre et aimer jusqu’aux confins de la terre. Ainsi, sous la maternelle protection de votre Coeur Immaculé, nous serons un seul peuple avec le Christ qui nous a acquis par sa Mort, témoins de sa Résurrection, et par Lui offerts au Père pour la gloire de la Très Sainte Trinité, que nous adorons, louons et bénissons. Ainsi soit-il. |
« Ave Maria ! sur la terre et sur la mer, Cette heure, plus que tout autre Céleste, est la plus digne de toi ! Ave Maria ! bénie soit cette heure, Bénis soient le jour, le pays et le lieu où tant de fois J'ai senti dans toute sa plénitude Ce moment si beau et si doux descendre sur la terre, Tandis que la cloche profonde se balançait dans la tour lointaine. Le doux cantique du jour mourant s'élevait avec légèreté ; Pas un souffle ne glissait dans l'air couleur de rose, Et cependant les feuilles des arbres semblaient agitées du tressaillement de la prière. Ave Maria ! c'est l'heure de la prière ! Ave Maria ! c'est l'heure de l'Amour ! Ave Maria ! permets que nos esprits S'élèvent jusqu'à toi et jusqu'à ton Fils ! Ave Maria ! oh ! que ce visage est beau ! Et ces yeux baissés sous l'aile de la Colombe Toute-Puissante ! Qu'importe que ce ne soit là qu'une image peinte ? Ce tableau n'est pas une idole ; il est la vérité. » Lord Byron (1788–1824), Ave Maria extrait de "Don Juan", Chant III. Stances 101–103 (in "Ave Maria", C.L.D., Normand & Cie éditeur, 1977). Texte original anglais du Chant III (complet) ici. |