Jusqu'en 1960, l'Eglise célébrait également aujourd'hui l'Invention de la Sainte Croix (326). Cette fête a été supprimée comme doublet de la fête du 14 septembre, alors que les deux fêtes commémoraient deux évènements distincts : la découverte des reliques de la Sainte Croix par Sainte Hélène, et la récupération de ces reliques pillées par les Perses. Historique de cette découverte par Sainte Hélène, telle que rédigée dans la "Légende dorée" de Jacques de Voragine (Tome II, Édouard Rouveyre Éditeur, Paris, 1902) Historique très détaillé des fêtes du 3 mai et du 14 septembre ici Et l'Evangile qui était lu ce jour (Jn 3, 1-15 : Nicodème) |
« Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la minute de silence et de lumière qui nous mettrait face à l’esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du coeur, un mouvement d’amour. » Père Raoul Plus (1882-1958), Dans le Christ Jésus, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922. |
Dieu se manifeste à l’homme de diverses manières : par ses œuvres dans la nature, par ses prophètes dans les livres saints, par ses ministres du haut de la chaire chrétienne. Marie ne négligeait aucun moyen d’apprendre à connaître le Seigneur, et Elle éprouvait une grande satisfaction à entendre parler de ses perfections, à en voir les preuves éclatantes dans les merveilles de la création, qui étaient pour Elle comme un livre ouvert lui révélant sa sagesse, sa puissance et sa bonté. C’est un devoir pour le chrétien de s’appliquer à connaître le Seigneur. Si les sciences diverses peuvent être utiles, une seule est absolument nécessaire : celle qui nous fait connaître Dieu, nous-mêmes, et les rapports qui nous unissent à Lui. Un enfant aime à entendre parler des grandeurs de son père et des hautes destinées qui l’attendent. Ne négligeons donc aucune occasion de nous instruire au point de vue religieux ; écoutons avec respect la parole de Dieu ; lisons attentivement les livres qui traient de ses perfections, et voyons l’action de sa Providence aussi bien dans les œuvres de ses mains divines, que dans les événements qui se succèdent sous nos yeux. Exemple. – Les premiers chrétiens avaient une telle soif de la parole divine qu’ils affrontaient, pour l’entendre, les plus grands dangers. Pendant les persécutions, ce n’était que dans les catacombes, vastes souterrains, que se célébrait l’office divin et que les prêtres du Seigneur annonçaient sa parole ; aucun obstacle n’empêchait ces hommes courageux, ces femmes faibles, mais énergiques et jusqu’à de jeunes enfants, de s’exposer à la mort pour apprendre à connaître Dieu. Prière de Saint Augustin. – Ô mon Dieu ! que celui qui ne vous connaît pas, quand il connaîtrait tout ce qui n’est pas Vous, est malheureux ! Mais que celui qui vous connaît, quand il ne connaîtrait rien autre chose, est heureux, s’il vous aime ! Faites que je vous connaisse et que je vous aime. Ainsi soit-il. Résolution. – Je ne négligerai aucune occasion d’apprendre à connaître mon Seigneur et mon Dieu. Mère de la divine grâce, priez pour nous. "Mois de Marie pour tous", par M.A.G. Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874. Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen. |
Magnificat * anima mea Dominum. Et exsultavit spiritus meus * in Deo salutari meo. Quia respexit humilitatem ancillae suae: * ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes. Quia fecit mihi magna qui potens est: * et sanctum nomen eius. Et misericordia eius a progenie in progenies * timentibus eum. Fecit potentiam in brachio suo * dispersit superbos mente cordis sui. Deposuit potentes de sede, * et exaltavit humiles. Esurientes implevit bonis: * et divites dimisit inanes. Suscepit Israel puerum suum, * recordatus misericordiae suae. Sicut locutus est ad patres nostros * Abraham at semini eius in saecula. Gloria Patri, et Filio, * et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc, et semper, * et in saecula saeculorum. Amen. |