« Voyez combien peu de feu embrase une grande forêt ! La langue aussi est un feu, un monde d'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, et souille tout le corps, et enflamme tout le cours de notre vie, enflammée elle-même par la géhenne. Car toute nature de bêtes sauvages, d'oiseaux, de reptiles, et d'autres animaux, se dompte et elle a été domptée par la nature de l'homme. Mais la langue, nul homme ne peut la dompter : c'est un mal inquiet ; elle est pleine d'un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père ; et par elle nous maudissons les hommes qui ont été faits à l'image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi. Une fontaine fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère ? Un figuier peut-il, mes frères, produire des raisins, ou une vigne, des figues ? Ainsi une source salée ne peut donner de l'eau douce. Or le fruit de la justice se sème dans la paix par ceux qui cultivent la paix. » Epître de Saint Jacques III, 5-12 & 17-18. (Trad. Abbé J.-B. Glaire) |
Anniversaire : Le 3 mai 1966 à Jasna Gora en Pologne - qui fête alors le millénaire de son évangélisation - l'épiscopat polonais consacre le pays « à la protection particulière de la Mère de Dieu, à la Mère de l'Église, pour l'Église du Christ qui doit être libre ». |
« Contempler à loisir les dons octroyés par l'Esprit-Saint à Marie, en vue de son rôle si exceptionnel, et demander à Notre-Dame que je me prête avec souplesse comme elle à tous les désirs et à toute l'action du Saint-Esprit. » P. Raoul Plus s.j., En union avec l'Esprit-Saint, Spes, Paris, 1946. |