Cette Neuvaine commence le Vendredi Saint et s'achève pour la fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques. Elle a son origine dans une révélation privée du Christ à sainte Faustine. |
17h00 : Direct de Rome, Basilique Vaticane - Célébration de la Passion du Seigneur Livret de la célébration Vidéo KTO et homélie mises en ligne dès que disponibles 21h15 : Direct de Rome - Chemin de Croix au Colisée Vidéo KTO mise en ligne dès que disponible |
« « Ils verront au-dedans de celui qu'ils ont percé. » - C'est le mot du prophète Zacharie, rappelé par saint Jean. Le prophète n'a pas dit : « Ils verront qui ils ont percé », mais « ils verront au-dedans de celui qu'ils ont percé : Videbunt in quem transfixerunt. » (Saint Jean 19, 38.) Saint Jean applique ces paroles à l'ouverture du côté de Jésus ; il a du penser à l'intérieur de Jésus, au Coeur même de Jésus qu'il a pu entrevoir par la plaie béante du côté, au moment de l'embaumement. Cette blessure nous livre et nous ouvre le Coeur de Jésus. Spirituellement, nous y lisons l'amour qui a tout donné, même la vie. Dans cet amour même, nous reconnaissons le motif et la fin de toutes les oeuvres divines : Dieu nous a créés, rachetés, sanctifiés par amour. Dans le Coeur de Jésus, c'est donc le fond même de la nature divine que nous pénétrons en sa plus merveilleuse manifestation. « Dieu est amour. » Saint Jean a lu cela dans le Coeur de Jésus. J'ai besoin de contempler cette blessure pour voir combien je suis aimé et combien je dois aimer à mon tour. J'apprendrai là comment un coeur aimant doit agir, souffrir, tout donner, jusqu'à la mort, pour Dieu et pour les âmes. Allons plus profondément encore, et voyons tout ce qu'a souffert le plus délicat des coeurs : les mépris, les calomnies, les trahisons, les abandons, les délaissements. Toutes les douleurs sont réunies dans ce Coeur et en débordent. Il les a toutes ressenties, il les a toutes sanctifiées. Dans nos peines, si extrêmes qu'elles soient, ayons confiance dans la sympathie et la compassion de ce Coeur, qui a voulu nous ressembler dans la souffrance, pour être plus compatissant et plus miséricordieux. (Aux Hébr. 2, 17.) Commençons nous-mêmes par plaindre cet amour qui n'est pas aimé et par compatir à ses douleurs. Résolutions - L'ouverture du Coeur de Jésus nous rappelle son amour, sa bonté, sa souffrance. Il attend de moi l'amour de retour, la reconnaissance, la compassion. Me voici, Seigneur, pour vivre avec Vous et en Vous. Ne permettez plus que je me sépare de Vous et que je Vous oublie. » Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Coeur, Tome I (Vendredi Saint), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909). |