Oculi mei semper ad Dóminum, quia ipse evéllet de láqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quóniam únicus et pauper sum ego. Ps. Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam. V. Glória Patri. Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur ; car c’est lui qui retirera mes pieds du filet : regardez-moi et ayez pitié de moi ; car je suis délaissé et pauvre. Ps. Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme ; mon Dieu, je mets ma confiance en vous, que je n’aie pas à rougir. V. Gloire au Père. |
« Quand je reçois Jésus dans la sainte Communion, je Le prie avec ferveur de guérir ma langue, pour que par elle je n'offense ni Dieu, ni le prochain. Je désire que ma langue ne cesse de rendre gloire à Dieu. Grandes sont les fautes de la langue. L'âme ne parviendra pas à la sainteté si elle ne maîtrise pas sa langue... La langue n'est qu'un petit membre, mais elle fait de grandes choses... Ô Jésus, miséricorde, je tremble à la pensée de devoir rendre compte de ma langue, en elle se trouve la vie, mais aussi la mort et nous tuons avec notre langue. Nous commettons de véritables meurtres - et cela aussi nous devrions le considérer comme chose de peu d'importance ?... Ô mon Jésus silencieux, sois miséricordieux pour nous ! » Sainte Faustine, Petit Journal (92, 118, 119), Parole et Dialogue, Paris, 2002. |