« O Jésus, Roi d'amour, j'ai confiance en Votre miséricordieuse bonté. » « O Jésus, Roi d'amour, qui avez inspiré à votre Servante Yvonne-Aimée une participation généreuse à Votre tendresse infinie pour les âmes, une ardente dévotion envers la Sainte Eucharistie, une fidélité inébranlable à Votre service, daignez, nous vous en supplions, glorifier en elle tous vos dons, en nous accordant par son intercession la grâce que nous implorons avec confiance de Votre divine et miséricordieuse bonté. O Vous, qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l'unité du Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. » Mère Yvonne Aimée, qui eut l'inspiration de cette invocation ("O Jésus, Roi d'amour, j'ai confiance en Votre miséricordieuse bonté") écrivait : "Cette invocation plaît aux malades et les console. Ils aiment cette prière, parce que faisant appel à la Royauté du Christ, Jésus en son Amour, à sa Miséricorde, à sa Bonté, elle force en quelque sorte notre confiance et condense, en les résumant, nos invocations familières au Sacré Coeur." En 1940, elle réalisa le dessin ci-dessous, écrivant alors : "Nous avons représentés Jésus, Enfant Roi, pour attirer plus facilement les âmes et leur donner confiance et espoir. Nous avons voulu aussi rappeler que c'est par son Divin Coeur, plein de miséricorde et d'Amour pour l'humanité, que nous obtiendrons la paix du monde." |
« Les livres sont excellents pour nous aider quand l'esprit est si égaré ou si impuissant qu'on n'en peut rien tirer, mais dans l'état ordinaire de votre vie, ne recourez pas si facilement à ce moyen ; en réalité on prend un livre, le plus souvent, parce que l'on n'a pas le courage de supporter les sécheresses et les dégoûts. Adorez avec votre coeur tout simplement, et sachez que l'amour est la vraie science de l'adoration. On remarque que Dieu rend souvent l'esprit incapable de raisonner et de réfléchir : pourquoi ? Parce que nous sommes de grands bavards par nature ; nous voudrions toujours parler avec lui ; le bon Dieu ferme notre esprit et semble nous dire : Mets-toi dans ton coeur. Si alors, au lieu de raisonner, de chercher des moyens et des explications dans notre esprit, nous disons simplement : "Mon Dieu, je vous offre ma misère, ma sécheresse, enfin, tout ce que je suis, un abîme de misère", oh ! nous touchons le Coeur de Dieu, et il peut dire : "Voilà une âme qui m'aime plus que son plaisir et la douceur de mes grâces". » P. Pierre-Julien Eymard, La Divine Eucharistie, Quatrième série, Retraite prêchée aux Servantes du Très Saint Sacrement (L'éducation intérieure d'une adoratrice), Société Saint-Augustin - Desclée de Brouwer, 1905. |