Introduction du Décret du Saint Siège : « On ne pourra jamais assez déplorer ce noir et misérable fléau qui, à la fin du XVIIIe siècle, caché sous le nom mensonger de philosophie, avait perverti les esprits et corrompu les mœurs, et rempli avant tout la France de meurtres et de ruines. L’âme est émue d’horreur au souvenir des inexprimables spectacles de cruauté et de barbarie qu’exhibèrent, pendant la révolution française, des hommes impies et scélérats, à peine dignes de ce nom d’hommes : les temples sacrés dépeuplés, les signes sacrés de la religion catholique violés, des évêques, des prêtres, de pieux laïques immolés arbitrairement, pour avoir refusé de prononcer une formule de serment décrétée par la puissance laïque et ouvertement opposée aux droits de l’Eglise, à la liberté de la conscience, ou pour s’être montrés moins bienveillants envers ces nouvelles institutions politiques. » Source et texte intégral : Blog du Mesnil-Marie |
« Nous disons souvent : Dieu aime les hommes. Nous ferions mieux de dire : Dieu aime chaque homme. Dieu Père porte sur chaque être humain ce regard personnel et personnalisant de l'amour véritable. Il voit en chaque âme, au plus intime, cette ressemblance à son Fils unique ; ressemblance déjà inscrite dans la structure la plus intime, inamissible (*) malgré l'indifférence et le péché ; ressemblance qui grandit peu à peu depuis le baptême, et à travers tous les actes bons de l'existence baptismale ; ressemblance qui s'épanouira dans le face à face éternel où chacun de nous découvrira, enfin, son visage d'éternité. Et toute notre paix spirituelle repose sur la certitude de ce regard d'amour de Dieu : savoir que Dieu nous aime, à quel point il nous aime, à quel point son regard d'amour est capable de nous transformer et de nous faire grandir en direction de lui. Ne pas s'arrêter à soi, à la faiblesse de notre réponse, mais porter son regard sur Dieu et tout faire reposer en lui. Appliquons-nous à trouver cette attitude ; ne nous appesantir ni sur nos souffrances, ni même sur notre péché ; accepter de relativiser toute réalité venant de nous pour la regarder comme elle doit être regardée vraiment, c'est-à-dire sous et avec le regard de Dieu. Nous nous situerons alors dans la vérité de notre être baptismal, et dans cette justesse et cette vérité, nous trouverons la paix. » (*) en théologie : qui ne peut se perdre. Philippe Ferlay, Paix et Silence - Au désert avec Elisabeth de la Trinité, Collection "Epiphanie", Cerf, Paris, 1982. |
Ce dimanche, lors de l’Angélus, le Pape a encouragé les centaines de fidèles rassemblés dans la cours du palais apostolique de Castel Gandolfo, à rester à l’écoute de la Parole de Dieu, évoquant « un grave risque » qu’encourt « toute religion », y compris le christianisme : celui de voir « le sens authentique de la religion », à savoir « vivre à l’écoute de Dieu pour accomplir sa volonté », s’effacer et se réduire à une « pratique d’usage secondaire », qui satisfait uniquement « notre besoin humain de se sentir en règle vis à vis de Dieu ». La Parole de Dieu, le don le plus précieux du Seigneur Dans la Bible, la Loi de Dieu n’est pas perçue comme « un poids », mettant des « limites opprimantes » aux hommes, au contraire affirme le Pape, « la Parole de Dieu qui guide l’homme dans le chemin de la vie », est perçue comme « le don le plus précieux du Seigneur, le témoignage de son amour paternel, de sa volonté d’être au plus proche de son peuple, d’être son Allié et d’écrire une histoire d’amour avec lui ». Avec sa Loi, ses commandements, Dieu veut permettre à l’homme d’échapper à l’esclavage de l’égoïsme et l’emmener dans la « terre de la vraie liberté et de la vie ». Le risque de voir la religion se réduire à une « pratique d’usage secondaire » Le problème, poursuit Benoît XVI, c’est qu’une fois installé, le peuple (nldr : d’Israël), dépositaire de la Loi de Dieu, est tenté de remettre sa sécurité et sa joie non plus en la Parole du Seigneur mais dans des biens matériels, le pouvoir, dans d’autre divinité qui en réalité sont vaines, sont des idoles. « La Loi de Dieu reste, mais n’est plus la chose la plus importante, la règle de vie », elle devient « une couverture », et la vie suit d’autres voies, d’autres règles, des intérêts souvent égoïstes, individuels et de groupe. C’est contre cette tendance que Jésus, dans l’Evangile de Marc, met en garde les pharisiens et les scribes. C’est contre cette tendance qu’aujourd’hui le Pape met en garde les fidèles afin qu’ils restent à l’écoute de la Parole de Dieu et ne suivent pas de fausse religiosité et les traditions des hommes. Message aux pèlerins francophones : « En cette période de rentrée, je m’adresse à vous, chers écoliers et élèves qui commencez une nouvelle année scolaire. Il est beau et nécessaire d’apprendre. Faites-le de bon cœur. Puissiez-vous découvrir aussi la joie de l’amitié ! Le temps pour le sport et pour les loisirs est important, mais le temps pour la famille et pour Dieu est plus important encore. Vos parents et vos professeurs doivent en favoriser le juste équilibre. Je salue également les Libanais présents ce matin ; je les assure de ma prière et leur dis ma joie de visiter bientôt leur beau pays. Je vous bénis tous de grand cœur. » Source : Radio Vatican. |
Verbum caro factum est et habitavit in nobis. Et vidimus gloriam eius, gloriam quasi Unigeniti a Patre, plenum gratiae et veritatis. In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Et vidimus... Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Et vidimus... |