« N’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie ? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle ? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté ? [...] Non ! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes : n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. Amen. » Benoît XVI, Extrait de l'homélie de la Messe inaugurale du Pontificat, Place Saint-Pierre, Dimanche 24 avril 2005. Copyright © Libreria Editrice Vaticana. |
Après la pause estivale du mois de juillet, le Pape François a repris ce matin les audiences générales. Devant près de 7.000 pèlerins réunis en salle Paul VI dans un climat festif, le Saint-Père a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance chrétienne. Revenant sur le rite du baptême, il a exhorté les fidèles à porter la lumière du Christ dans le monde. Le compte-rendu de Samuel Bleynie à lire / écouter sur Radio Vatican. Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, nous avons un peu perdu la sensibilité au langage du cosmos que la disposition des églises ou les anciens rites du baptême mettaient en avant : l’occident où se couche le soleil, où meurt la lumière ; l’orient, où les ténèbres sont vaincues par la lumière de l’aurore, rappel du Christ, soleil surgi d’en haut à l’horizon du monde. Mais la signification de ce langage demeure intacte. Être chrétien, c’est regarder vers la lumière, même quand le monde est enveloppé par la nuit et les ténèbres. Par la grâce du Christ reçue dans le baptême, les chrétiens sont des hommes et des femmes qui croient que Dieu est Père ; que Jésus est descendu parmi nous ; que le Saint Esprit œuvre sans cesse pour le bien de l’humanité et du monde : c’est cela la lumière, l’espérance qui nous réveille chaque matin ! Un autre très beau signe de la liturgie baptismale nous rappelle l’importance de la lumière : la remise du cierge dont la flamme est allumée au cierge pascal, signe de la lente propagation de la résurrection de Jésus dans la vie des chrétiens. Quelle grâce quand un chrétien devient vraiment « porteur de Jésus » dans le monde, surtout pour ceux qui traversent le deuil, la détresse, les ténèbres et la haine ! Si nous sommes fidèles à notre baptême, nous diffuserons la lumière de l’espérance de Dieu et nous pourrons transmettre aux générations futures des raisons de vivre. » « Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, venant en particulier de France et de Haïti. Que ce temps de vacances vous permette d’être toujours plus conscients que votre baptême est une source d’espérance que vous devez transmettre autour de vous ! Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |