Au fil des jours ... en 2010





02 août : Saint Eusèbe et Saint Pierre-Julien Eymard

On pourra prendre connaissance de la vie de Saint Pierre-Julien Eymard ici ou ici.

« Au Cénacle, comme sur le Calvaire, le Corps du Christ est séparé de son Sang, et c’est la mort... À l’autel la consécration séparée des deux espèces rappelle et signifie la mort du Christ... La Sainte Messe n’est donc pas un simple mémorial, le souvenir vide et froid d’une chose passée ; elle est véritablement la représentation du Sacrifice du Calvaire, représentation qui contient et nous offre celui-là même qu’elle figure : Jésus-Christ s’immolant pour nous. »

« “Demeurez dans mon amour” a dit Jésus... Par l’Eucharistie, Jésus dépose dans nos cœurs une grâce d’amour, il met en nous le foyer de l’incendie, il l’allume, il l’entretient par ses fréquentes venues, il fait l’expansion de cette flamme... Et ce feu, si nous le voulons, ne s’éteindra pas, car son foyer c’est Jésus-Christ lui-même qui l’entretient en nous ; il brûlera avec l’aide de la grâce de Dieu, tant que nous le voudrons, tant que le péché ne viendra pas l’étouffer. »

Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868)


Saint Pierre-Julien Eymard


Notre dossier sur la Sainte Eucharistie


Saint Eusèbe de Verceil (v.283-371)
Natif de Sardaigne, Saint Eusèbe rejoignit le clergé romain et fut élu évêque de Verceil en Italie du Nord vers l'an 340. Le Concile de Nicée (en 325) venait de proclamer avec netteté la divinité du Fils de Dieu, et c'est avec toute la vigueur de son tempérament sarde que saint Eusèbe combattit l'arianisme qui continuait de se répandre. Ayant ouvertement témoigné de sa foi en Jésus-Christ lors du Concile de Milan en 355, il fut exilé en Orient, où il affermit encore sa foi, son espérance, sa charité. Il y rencontra Saint Athanase d'Alexandrie. Six ans plus tard, après la mort de Constance et sous Julien l'Apostat, il rentra en Italie, où il rassembla les prêtres de son diocèse pour partager avec eux une vie toujours plus évangélique et fraternelle, dans la simplicité et la pauvreté. Saint Jérôme écrira de lui : "Au retour d'Eusèbe, l'Italie essuya ses larmes". Il passa les dernières années de sa vie à défendre avec toujours plus d'ardeur la Vérité et la Bonne Nouvelle du Christ, et mourut à Verceil le 1er août 371. Il est vénéré comme martyr pour l'ensemble de ses souffrances.


Au calendrier traditionnel, on fête aujourd'hui Saint Alphonse de Liguori.
Vous pouvez relire un résumé de sa vie ici.







Avis sur les bonnes lectures

« Deux choses contribuent à rendre une lecture utile et salutaire : la qualité du livre qu'on lit, et la manière dont on le lit. Quant à la qualité du livre, quoiqu'il y ait sans doute des livres de piété beaucoup meilleurs les uns que les autres, chacun, dans le choix qu'il fait, peut se consulter soi-même, et suivre là-dessus son attrait. Quelques-uns aiment mieux des livres qui les instruisent, et d'autres préfèrent les livres qui les affectionnent et qui les touchent ; ceux-là prennent plus de goût aux histoires et aux Vies des saints... ceux-ci en ont plus pour les Traités spirituels...

Mais il ne suffit pas de les lire, il faut les bien lire ; car souvent tout dépend de la manière ; et il y a en toute chose une méthode, qui leur donne plus d'efficacité et plus de vertu...

s'adresser d'abord à Dieu, et élever vers Lui le coeur pour Lui demander les lumières de son Esprit ; car il n'y a que Dieu qui donne l'accroissement, surtout à sa parole, soit lue ou entendue ;

lire posément, et bien peser les choses, afin qu'elles puissent mieux s'imprimer, et qu'elles s'insinuent doucement dans l'âme, comme une rosée qui tombe goutte à goutte, et qui pénètre ainsi la terre ;

pour cela, lire peu chaque jour;estimant beaucoup plus une courte lecture, faite avec réflexion, qu'une autre plus longue, mais aussi plus légère et mal digérée ;

demeurer à certains endroits dont on se sent plus frappé ;les repasser et les goûter, faisant un retour sur soi-même et se les appliquant. De cette sorte, la lecture devient une espèce de méditation...

relire de temps en temps certains livres généralement estimés, et dont on a connu par soi-même l'utilité et la solidité. C'est une erreur dont se laissent prévenir bien des personnes, de ne vouloir jamais lire deux fois le même livre, et de se persuader qu'ayant plu dans une première, il ennuyera dans la seconde.bun livre solide est comme une riche mine, où l'on trouve toujours à creuser et à profiter. »

P. Bourdaloue, en introduction à l'Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne, tiré des oeuvres du R.P. Alphonse Rodriguez par P.J. Trigalet, Lille, 1836.

lecture sainte



"A Filetta" est l'un des groupes de polyphonie corse les plus célèbres, et il nous élève ici avec émotion pour un voyage tout en douceur sur les ailes du vent...




« ... Une âme éprise d'amour ne s'inquiète de rien au monde que de plaire à Dieu, à son Bien-Aimé... Il lui faut faire un continuel effort pour plaire à Dieu et pour faire sa Sainte Volonté en toutes choses... mais elle le fait, elle est prête à souffrir, disposée à tout faire, à abandonner tout ; elle ne recherche que cela à tout moment et trouve ainsi son repos et sa satisfaction.
Vivre et aimer ; aimer et vivre, c'est pour elle la même chose. Tout cela marche de pair et cesse à la fois. Celle qui aime de la sorte possède l'amour parfait. »

Mère Marie Yvonne-Aimée de Jésus (1901-1951), Du service de Jésus Roi d'Amour, Monastère de Malestroit, 1955 (Carnet 1922).

Dessin de Mère Marie Yvonne-Aimée de Jésus



Méditation du soir...






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