« Comme je sens bien votre Coeur maternel veillant sur moi... Nous ne devenons frères de Jésus et enfants de Marie que parce que son Coeur maternel l'a désiré, voulu, demandé. Si nous voulons plaire à Jésus, donnons-Lui l'amour que Lui porte la Sainte Vierge. Cachons-nous dans son âme, substituons son Coeur au nôtre, n'aimons plus que par Marie comme le petit enfant ne respire que par sa mère, ne vit que par le battement du Coeur de sa mère... Nous ne sommes sur la terre que pour faire revivre notre Mère ; nous ne sommes que son prolongement. Notre coeur est pour Elle comme un "coeur de rechange" par lequel Elle aime à nouveau Jésus... O ma Mère, aimez-moi autant que votre Coeur maternel est capable d'aimer, autant que vous avez voulu aimer Jésus... Contentez votre Coeur en me comblant de grâces et de maternelles caresses. » R.P. Jos Schrijvers, extraits de Ma Mère, Imprimerie St-Alphonse, Esschen (Belgique), 2ème éd., 1925. |
Consécration au Cœur Immaculé de Marie Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. Sainte Vierge Marie, l’Immaculée-Conception, Mère de Dieu et notre Mère, Reine du Ciel et de la terre, pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur et à son Cœur miséricordieux, nous consacrons à votre Cœur Immaculé notre personne, notre famille, notre Paroisse, l’Eglise en notre pays et la France dont vous êtes la Patronne principale en la fête de votre Assomption. Dans votre douceur maternelle, soyez notre Reine, Reine de notre famille et de notre Paroisse, Mère de l’Eglise et Reine de France, Mère de la Paix et Reine de l’Univers. Par vous nous serons présentés au Christ, et, par Lui et avec Lui, à son Père Eternel. Nous marcherons à la lumière de la foi, de l’espérance et de l’amour pour que le monde croie que le Christ est l’envoyé du Père. Avec Lui nous voulons porter l’amour et le Salut jusqu’aux confins de la terre. Sous la protection de votre Cœur Immaculé, nous serons un seul peuple avec le Christ. Nous serons les témoins de sa Résurrection, et par Lui offerts au Père pour la gloire de la Très Sainte Trinité, que nous adorons, louons et bénissons. Amen. Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! Notre-Dame de la Prière, apprenez-nous à prier ! Saint Gabriel Archange, veillez sur nous ! Salve Regina, mater misericordiae, vita, dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exules filii Evae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Iesum benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria. Salut, Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance, salut ! Vers toi nous crions, enfants d’Eve exilés, vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. O toi notre avocate, tourne vers nous ton regard miséricordieux et Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil. O clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie. » Source : Sanctuaire maial de l'Ile Bouchard. |
« A genoux donc, de la Reine des Anges Vénérons tous le Coeur plein de bonté. Ah ! c'est trop peu de nos humbles louanges Pour célébrer sa royale beauté. O douce Vierge, accueillez ma prière : Dans votre Coeur, gardez-moi nuit et jour. Là je voudrais pour Jésus, pour sa Mère, Brûler, languir, me consumer d'amour. Beauté céleste, à mon âme ravie, Ouvrez le ciel, montrez-moi votre Coeur : Qu'auprès de vous, un jour dans la patrie, Je goûte enfin le suprême bonheur ! O feu du ciel, descendez dans nos âmes : Embrasez-les de l'amour de Jésus ; Je veux mourir consumé dans vos flammes, Pour m'envoler au séjour des Elus. Trinité sainte, ô source de la vie, Dieu qui régnez dans la cité de paix, Gloire et beauté du Saint Coeur de Marie, vivez, régnez dans nos coeurs à jamais. » Hymnes des Complies du Petit Office du Très Saint Coeur de Marie de Saint Jean Eudes, Trad. française in "Allons au Coeur de Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Coeur de Marie", Besançon, Imprimerie catholique de l'Est, 1938 (1ère éd. 1921). Ci-dessous, tableau de William Bouguereau (1825-1905 - tableau réalisé en 1900 et exposé au Musée du Petit Palais à Paris) |