Prions pour les âmes qui sont coupables de péché mortel et ne songent pas à se confesser. Jésus et Lazare. Jésus est debout près de la tombe de son ami et il pleure… Ô Jésus, vous les aimez donc bien vos amis ! Que vos larmes me touchent et qu’elles me montrent bien la tendresse de votre Cœur ! – Elles éveillent en moi un souvenir à la fois pénible et émouvant, celui de ces jours où, mon âme morte à la grâce, vous veniez à elle et vous pleuriez sur son sort… Mon Ange gardien, témoin de vos larmes, disait en rappelant la parole des Juifs : Comme Jésus aime cette enfant ! Merci de votre bonté, ô mon Dieu ! Lazare s’attache à vous…, moi aussi je veux que toutes les facultés de mon âme, que mon être tout entier soient employés à votre service, et pour commencer aujourd’hui : Je serai fidèle à remplir tous mes devoirs en vue de plaire à Dieu. |
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus Exposition sur l'histoire de cette dévotion |
« Vous devez être une âme de silence. Si vous voulez progresser, c'est un point capital. Pour creuser en profondeur, il n'y a pas d'autre moyen. Il faut que votre fond soit toujours paisible, que vous demeuriez là, seul,occupé de Lui. Il faut qu'Il puisse venir en vous souvent, toutes les fois qu'Il le désire. Pour cela, il faut qu'Il vous trouve toujours recueilli et prêt à Le recevoir. Il a hâte de venir à vous, d'y prendre son repos, d'y trouver ses délices. N'y mettez pas d'obstacles en n'étant pas chez vous. Donc silence intérieur et extérieur. Parlez peu. Faites plutôt parler les autres. Désirez sans cesse humblement l'union intime et parfaite avec le Bon Dieu. Préparez-vous à cette union par la solitude de l'esprit et du coeur. Détachez-vous donc intérieurement de tout ce qui n'est pas le Bon Dieu. Ne redoutez pas ce vide absolu. Il est la condition nécessaire de l'action divine dans votre âme. Seul, vous ne parviendrez pas à vous y établir. Mais le Bon Dieu bénira vos efforts. Il achèvera ce que vous aurez commencé avec sa grâce : vos multiples occupations n'y feront pas obstacle si vous ne vous y attachez pas. Ce qu'il faut le plus redouter, ce sont les distractions qui viennent du coeur. Les autres gênent un peu l'union consciente, elles ne l'empêchent pas. Persévérez et demandez la grâce de cette persévérance. Plus vous serez seul au dedans, détaché de tout, simplement occupé à aimer le Bon Dieu et plus vous serez heureux. Réalisez de votre mieux ce petit programme, sans vous lasser à cause de vos négligences inévitables. Jésus vous récompensera comme Il sait le faire. Humble et confiante persévérance ! » Robert de Langeac (Père Augustin Delage P.S.S., 1877-1947), "Vous... mes amis" (IIe Part. ch. III), P. Lethielleux, Paris, 1952. |