« Ce qui donne à la Vierge sa splendeur, c'est que, toute lumineuse dès sa conception, Elle n'a jamais connu l'ombre d'une imperfection, ni dans son coeur, ni dans sa vie. Efforçons-nous donc de diminuer, chaque jour, le nombre de celles qui abondent, hélas ! dans notre existence... afin de mieux refléter notre Mère et d'être capables, même ici-bas, d'entrevoir sa beauté. [...] Ecoutons le conseil de S. Bernard ; ne détournons pas nos regards de cet astre de salut, si nous ne voulons pas être à la merci des flots. Invoquons Marie à l'heure du danger, aimons Marie, et l'Etoile du matin appellera l'aurore dans notre âme, et l'aurore y donnera naissance à Celui qui est la divine et ineffable lumière. Demandons à Celle qui oriente vers Jésus de nous continuer sa protection aussi longtemps que la nuit n'aura pas terminé son cours, c'est-à-dire, jusqu'à ce que paraisse le grand jour de l'éternité. » Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année (Samedi de la 3e semaine après l'Octave - L'Etoile du matin), par un Chartreux, Tome second, Imprimerie de Parkminster, Partridge Green, 1921. |
R/ Nous te saluons, ô toi Notre Dame, Marie Vierge Sainte que drape le soleil, Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas. En toi nous est donnée l'aurore du Salut. 1. Marie, Eve nouvelle et joie de ton Seigneur, Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur Par toi, nous sont ouvertes les portes du jardin, Guide-nous en chemin, Etoile du matin. 2. Tu es restée fidèle, Mère au pied de la croix, Soutiens notre espérance et garde notre foi. Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous L'eau et le sang versés qui sauvent du péché. 3. Quelle fut la joie d'Eve lorsque tu es montée, Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées, Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie, De contempler en toi la promesse de vie. 4. Ô Vierge Immaculée, préservée du péché, En ton âme, en ton corps, tu entres dans les cieux, Emportée dans la gloire, sainte Reine des cieux, Tu nous accueilleras un jour auprès de Dieu. |