Une veillée de prière pour « tous les baptisés adhérant à la spiritualité de la Divine Miséricorde » s’est tenue ce samedi 2 avril 2016, Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, dans le cadre du Jubilé, exactement 11 ans après un évènement encore bien présent dans tous les esprits. Le samedi 2 avril 2005 en effet, à la veille de la fête de la Divine Miséricorde, les regards du monde entier étaient tournés vers cette même Place Saint-Pierre, où se trouvaient des milliers de fidèles, rassemblés sous les fenêtres du Palais apostolique, submergés par l’émotion et la ferveur, tandis que saint Jean-Paul II vivait les dernières heures de son pèlerinage terrestre. Le Pape Polonais avait d’ailleurs lui-même institué la fête liturgique de la Divine Miséricorde, après la canonisation, en l’an 2000, de Sœur Faustine. Au terme d’une veillée ponctuée de lectures, de méditations et de chants, le Pape François a livré une méditation centrée sur les nombreux visages de la miséricorde : « il est impossible de tous les décrire, parce que la miséricorde de Dieu est en croissance continuelle. Dieu ne se fatigue jamais de l’exprimer et nous ne devrions jamais nous habituer à la recevoir, à la rechercher et à la désirer. C’est quelque chose de toujours nouveau qui provoque étonnement et surprise en voyant la grande imagination créatrice de Dieu quand il vient à notre rencontre avec son amour ». La miséricorde de Dieu, manifestée par la proximité, la tendresse, compassion et partage, consolation et pardon, « ne peut nous laisser tranquilles » a encore assuré le Pape. « Nous avons écouté l’Évangile. Thomas ne croyait pas, et a trouvé la Foi en touchant les mains dans les plaies de Jésus. Une foi qui n’est pas capable de toucher les plaies du Christ n’est pas la Foi ! Une Foi qui n’est pas capable d’être miséricordieuse, n’est pas la Foi ! C’est une idée, une idéologie ! Notre Foi est incarnée ! Dieu s’est fait chair pour nous, a souffert pour nous! Et si nous voulons vraiment y croire, nous devons nous approcher des plaies du Seigneur, les caresser, baisser la tête, et laisser les autres caresser nos plaies », n’a pas hésité à affirmer avec force le Souverain Pontife, revenant sur l’Évangile proclamé quelques instants auparavant (Jn 20, 19-31). Au terme de son intervention, le Pape, évoquant une rencontre récente au Vatican, a souhaité faire part aux fidèles d’une « idée ». « Comme il serait beau, comme souvenir de cette Année jubilaire, a-t-il déclaré, que chaque diocèse dispose d’un "lieu de miséricorde", un orphelinat, un hôpital, une maison de retraite, un centre pour les personnes droguées, etc. Tant de choses peuvent être faites ! Que chaque diocèse pense au souvenir qu’elle peut laisser de cette année. Pensons-y et parlons-en avec nos évêques », a-t-il conclu sous les applaudissements. Parmi les intentions de prières exprimées au cours de cette veillée : les chrétiens persécutés, les chrétiens prisonniers d’une mentalité mondaine, les chrétiens qui ne savent pas aimer, les personnes exploitées, les réfugiés, ou encore les exilés. Source : Radio Vatican (CV-MA). Texte intégral de la méditation du Pape François sur notre blog. |
« En ton Cœur pur, Marie, Ô Vierge unique, Je viens puiser le plus parfait amour. Pour réjouir le Cœur Eucharistique, Ah ! Prête-moi tes ardeurs, sans retour. En ta sainte âme, Ô fournaise mystique, Je viens puiser l'amour adorateur. Pour rendre hommage au Cœur Eucharistique, Vierge d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur. Notre-Dame, abîme séraphique, Je viens puiser l'amour réparateur. Pour consoler le Cœur Eucharistique, Mère d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur. Auprès de toi, Souveraine angélique, Je viens puiser l'amour imitateur. Pour copier le Cœur Eucharistique, Reine d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur ! » Bse Dina Bélanger (Mère Marie Sainte-Cécile de Rome, 1897-1929) |