Ubi caritas et amor, Deus ibi est. Congregavit nos in unum Christi amor. Exsultemus, et in ipso jucundemur. Timeamus, et amemus Deum vivum. Et ex corde diligamus nos sincero. Ubi caritas et amor, Deus ibi est. Simul ergo cum in unum congregamur: Ne nos mente dividamur, caveamus. Cessent iurgia maligna, cessent lites. Et in medio nostri sit Christus Deus. Ubi caritas et amor, Deus ibi est. Simul quoque cum beatis videamus, Glorianter vultum tuum, Christe Deus: Gaudium quod est immensum, atque probum, Saecula per infinita saeculorum. Amen. Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent. L'amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un. Exultons et réjouissons-nous en lui. Craignons et aimons le Dieu vivant et aimons-nous les un les autres d'un cœur sincère. Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent. Ne formons donc tous qu'un seul corps : Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde. Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes. Et que le Christ soit au milieu de nous. Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent. Qu'avec les bienheureux, nous voyions Votre glorieux visage, ô Christ Dieu, Joie immense et divine ; Pendant la durée infinie des siècles. Ainsi soit-il. |
Accepter sa fatigue et apprendre à se reposer en Dieu : c’est le double appel lancé par le Pape aux prêtres du monde entier, lors de la Messe chrismale célébrée jeudi matin en la basilique Saint-Pierre. Le Saint-Père était entouré des prêtres de son diocèse de Rome, lesquels ont renouvelé leurs promesses sacerdotales, comme le prévoit la liturgie. C’est également au cours de cette Messe que le Saint-Chrême et les Huiles Saintes ont été consacrées. Devant ces milliers de prêtres, et une centaine d'évêques et de cardinaux, le Souverain Pontife est donc longuement revenu sur la charge sacerdotale, les engagements qu’elle implique, les fatigues pastorales qu’elle engendre et la manière dont Dieu lui-même en prend soin. « La fatigue des prêtres ! » C’est une réalité, et le Pape avoue y penser souvent. Mais cette fatigue est aussi précieuse, précise-t-il, elle est comme l’encens qui monte silencieusement vers le Ciel, et va droit au cœur du père. Devant cette fatigue : une seule solution, le repos. Mais attention, le repos en Dieu. Le prêtre doit apprendre à se reposer. Là se trouve la clef de la fécondité pastorale, là se joue la confiance mais aussi le souvenir que les prêtres sont aussi des brebis. Les prêtres, des brebis, mais aussi et surtout des pasteurs qui doivent porter la bonne nouvelle aux pauvres, consoler les affligés et soigner les cœurs brisés. Ces tâches requièrent la compassion la plus absolue. Le cœur du prêtre se réjouit avec ses fidèles, pleure avec eux. Tant d’émotions bouleversent son cœur, et le fatiguent aussi. Les fatigues justement, le Pape François en recense trois types : la fatigue des foules d’abord, celle-là même qu’a connue Jésus. Une fatigue épuisante, mais saine, celle du pasteur au milieu de ses brebis, du père entouré de ses enfants. Deuxième type de fatigue : celle des ennemis, car le démon et ses adeptes ne dorment pas. Le prêtre doit défendre le troupeau et se défendre soi-même du mal, avec l’aide de Dieu. Et enfin, la fatigue la plus dangereuse, car plus insidieuse et autoréférentielle, celle de « soi-même » : on se déçoit soi-même, on manque de persévérance. C’est une fatigue qui « minaude avec la mondanité spirituelle », affirme François. Mais le Seigneur s’occupe de nous et de notre fatigue, assure le Pape. Le Lavement des pieds en est peut-être la plus belle image, la plus profonde, la plus mystérieuse aussi. Le Christ purifie lui-même le désir de le suivre. Alors sachons apprendre à être fatigués, mais bien fatigués. Source : Radio Vatican. Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican. |
Le Pape François doit se rendre à l’établissement pénitentiaire de Rebbibia, au nord-est de Rome, pour y célébrer la Messe in Cœna Domini. La Messe de la Cène du Seigneur y débutera à 17h30, en la chapelle du "Notre Père" de la prison ; comme le prévoit la liturgie de ce premier jour du Triduum pascal, le Pape lavera les pieds de plusieurs détenus et détenues de la prison voisine pour femmes. |
« Entrons au Cénacle au moment de l'action de grâces de cette première communion de la terre. Saint Jean repose avec abandon et tendresse sur le Coeur de Jésus. C'est la réalisation d'un tableau du Cantique des cantiques : « Mon Bien-Aimé est à moi et je suis à lui... Je suis à mon Bien-Aimé et son Coeur se tourne vers moi. » (Cant. 2.) Jésus se complait dans son immolation eucharistique. Cette pâque féconde, qu'il vient de faire avec ses disciples, se renouvellera sur l'autel jusqu'à la fin des temps. C'est la manne du Nouveau Testament, le pain de vie, le pain des forts, les délices des saints, le gage du salut et de la résurrection. Saint Jean, l'apôtre vierge, l'ami de l'Epoux, le parent du Christ, ravi de la communion qu'il vient de faire, laisse tomber tendrement sa tête sur la poitrine de son Maître chéri. Il est pur, et la chasteté des sens et du coeur permet à l'homme l'intimité avec Dieu. Attraction ineffable qui dégage le disciple de la terre et l'élève dans une région supérieure de béatitude et d'amour. Le disciple bien-aimé appuie sur le Coeur sacré de Jésus ses lèvres d'où jailliront les fleuves de la théologie sacrée, son front que doivent orner tant de rayons merveilleux de science et de sagesse, et ceindre l'auréole des apôtres, des prophètes, des vierges, des martyrs. Le Christ lui a réservé à lui seul, parce qu'il est pur, d'écrire de sa main les mystères de la pureté incréée, du Verbe de Dieu fait chair pour le salut du monde. Saint Jean, disciple bien-aimé, attirez-nous avec vous sur la poitrine de Jésus quand nous sommes unis à lui dans la communion. Résolutions - Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, et qu'il n'a rien épargné pour leur marquer son amour ! Et moi que ferai-je pour lui rendre amour pour amour ? J'irai à l'Eucharistie avec une pureté et une ferveur qui me rapprochent des dispositions de saint Jean. » Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Coeur, Tome I (Jeudi Saint), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909). |
Textes des Antiennes et des neufs leçons des trois Nocturnes : - Commencement des Lamentations du Prophète Jérémie - Du Traité de saint Augustin, Évêque, sur les Psaumes. (Sur le Psaume 54) - De la première Épître de l’Apôtre Saint Paul aux Corinthiens |