« Toute âme doit travailler au travail de Jésus, c'est-à-dire au salut des âmes. Faire absolument tout pour l'extension du Règne de Jésus et de son Evangile. Se demander en toute chose ce que penserait, dirait, ferait Jésus à notre place, et le faire. L'aversion et la colère, réservons-les aux péchés et ne les étendons jamais aux pécheurs. L'humilité et la douceur sont à apprendre à l'école du Cœur de Jésus. Notre apostolat ne sera fructueux que si nous prions pour ceux que nous voulons convertir. » Bienheureux Charles de Jésus, Pensées et Maximes, Paris, La Colombe, Ed. du Vieux Colombier, 1953. |
« Tu dois grandement estimer ton âme, parce qu'elle est le temple où Dieu demeure. Estime-la donc assez pour ne la laisser s'occuper de nulle autre chose que de ce qui se rapporte à un hôte si digne de toute ton attention et de tout ton respect. Aie donc un ferme espoir en la venue du Seigneur et prépare sans cesse cette demeure, car le Maître veut la trouver libre et solitaire, sans désir, sans affection, sans volonté, sans aucun sentiment qui lui soit étranger. [...] C'est une vraie liberté que de n'être lié à aucune chose ! Dieu veut ton âme en pleine solitude pour opérer en elle ses merveilles. O très heureuse solitude, dans laquelle s'édifie la haute cité de Jérusalem ! O désert de joie ! O délicieux baume où, si facilement, nous pouvons jouir de Dieu. Ne t'arrête pas dans ce chemin. Marches-y les pieds nus, car la terre y est sainte. Ne t'attarde point en route pour saluer qui que ce soit ! Laisse les morts ensevelir leurs morts, car tu t'en vas vers la patrie des vivants. La mort n'a que faire de toi et ne possède rien de toi ! » P. Jean de Bonilla, Court Traité de la paix de l'âme (chap.V), Traduction nouvelle, Chez les soeurs franciscaines à Bordeaux (s.d.). |
Ci-dessus, la "Jérusalem nouvelle", panneau de la tapisserie de l'Apocalypse d'Angers, commandée entre 1373 et 1377 à Nicolas Bataille pour le duc Louis Ier d'Anjou. Vraisemblablement fabriquée à Paris d'après les cartons de Hennequin de Bruges, elle fut achevée aux alentours de 1382. Particularité de cette tapisserie, elle est aussi belle à l’endroit qu’à l’envers, ne comportant aucun noeud ni aucun fil de travail : tapisserie appelée de “haute-lisse”, elle a été tissée sur un métier à tisser à pédales mais placé verticalement. Plus de détail sur Wikipedia. |
« Plus l'âme a reçu dans le silence, plus elle donne dans l'action. » Ernest Hello (1828-1885). |