Au fil des jours ... en 2014





1er novembre : Fête de Tous les Saints

Novembre : Dévotion aux âmes du Purgatoire


calendrier liturgique



Intentions de prière du Pape pour le mois de novembre :

Générale (Universelle) :
"Pour que les personnes qui souffrent de la solitude expérimentent la proximité de Dieu et le soutien de leurs frères."

Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
"Pour que les jeunes, séminaristes, religieux et religieuses, aient des formateurs compétents et pleins de sagesse."

Source : Apostolat de la Prière.



16h00 : Sainte Messe célébrée par le Pape François
Cimetière du Verano, Rome


L’homme est « capable de dévaster la Création, la vie, les cultures, les valeurs, l’espoir ». Les paroles cinglantes du Pape, dans son homélie lors de la messe de la solennité de la Toussaint, samedi au cimetière romain du Verano. Mais « l’amour et la force du Seigneur » permettent « d’arrêter cette folle course de destruction ».

Mêmes les destructions lors des guerres du siècle passée ne sont « rien » comparées « à ce qui se passe aujourd’hui », a lancé François, en se rappelant de photographies vieilles de 71 ans vues un peu plus tôt en sacristie. Celles-ci rappellent le bombardement de Rome qui a frappé également le quartier dans lequel se situe le cimetière du Verano, à Rome.

« L’homme se prend pour Dieu, se croit le Roi », a poursuivi le Souverain Pontife, se référant aux « guerres qui se poursuivent ». Cette « industrie de la destruction », selon la description du Saint-Père, écarte aussi les « enfants, les anciens, les jeunes sans travail », cette dévastation ayant produit une « culture du déchet ».

Au Pape François alors de monter d’un ton : « cela se passe ici, aujourd’hui. Il semble que ces personnes ne comptent pas, qu’elles appartiennent à une autre espèce, qu’elles ne sont pas humaines. Elles demandent le salut, la paix, du pain, du travail ». Évoquant l'hiver qui arrive, il a aussi dénoncé les épreuves qui attendent les diverses populations dans les zones de conflit.

Ces hommes, femmes et enfants sont autant de « saints inconnus », auxquels le Pape a invité à penser. Il a enfin invité les fidèles à regarder vers Dieu, « l’espoir ». « L’espoir qu’il ait pitié de Son peuple, de ces personnes écartées », mais aussi « des destructeurs ». Ainsi, la « sainteté de l’Église va de l’avant : avec ces personnes, avec nous qui verrons Dieu comme Lui est ».

« Quel doit être notre comportement si nous voulons entrer dans ce peuple et cheminer vers le Père, dans ce monde de dévastation, de guerre, de tribulations ? », a alors demandé le Souverain Pontife. La réponse se trouve dans l’Évangile : celui des Béatitudes. « Seul ce cheminement nous portera à la rencontre avec Dieu, nous sauvera de la destruction, de la dévastation de la Terre, de la Création, de la morale, de l’Histoire, de la famille, de tout ».

Mais le Pape nous rappelle que cela nous fera passer par de difficiles moments, qu’il nous apportera des problèmes, des persécutions. « Mais seul ce cheminement nous portera de l’avant, a insisté François. Ainsi, ce peuple qui souffre tant aujourd’hui à cause de l’égoïsme de nos frères dévastateurs va de l’avant avec les Béatitudes, avec l’espoir de trouver Dieu, avec l’espoir de devenir saint, en ce moment de la rencontre définitive avec Lui ».

Source : Radio Vatican.
Traduction intégrale en français sur Zenit.org.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.



« Quel spectacle que celui que donne aujourd'hui le ciel ! Voyez-vous le Père éternel, l'Ancien des jours, assis sur le trône de sa gloire ? Entre Lui et l'univers, l'Agneau se tient debout, comme égorgé, dans la fulgurance de sa Divinité, en possession des trophées de sa victoire.

Et puis, les quatre animaux symboliques, Evangélistes de son Oeuvre ; et puis les vingt-quatre vieillards, prophètes et apôtres du Fils de Dieu, couronnés d'or et éclatants de blancheur, symboles de ses triomphes ; et puis ces myriades d'Anges de Dieu ; et puis ces milliers et ces milliers d'êtres, marqués au front du sceau de l'Agneau Rédempteur, avec leurs harpes et leurs coupes d'or, pleines de parfums, qui sont les prières et les louanges des saints !

Et toute cette foule, prosternée, adorant, chantant à Dieu et à l'Agneau, car on ne les sépare pas : Amen, oui, c'est ainsi, il est bon qu'il en soit ainsi, il le fallait, il le faut toujours : A vous, la gloire, l'action de grâces ; à vous, l'honneur, la puissance et la force de notre Dieu, dans les siècles des siècles ! ...

L'Eglise du ciel et de la terre, avec celle du Purgatoire se retourne vers son Sauveur, pour le remercier ; car c'est Lui la couronne même de ses saints, ceux qui furent les bienheureux, c'est-à-dire les pauvres, les doux, les affligés, les affamés, les assoiffés de justice, les miséricordieux, les purs, les pacifiques et les opprimés de la terre ; tous, ayant à la main la palme de leur victoire, l'élevant et l'agitant vers leur Sauveur Dieu, reconnaissant que, s'ils sont quelque chose, c'est par Lui, le grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qu'ils le sont.

Seigneur Jésus, du fond de ma vallée d'exil, aspirant moi aussi à la sainteté, malgré ma pauvreté et mon affreuse misère, je vous crie aussi : Gloire à l'Agneau ; et j'adore, adoro te, vous répétant l'hymne de gloire, le seul qui vous sied : Saint, saint, saint, vous êtes, ô mon Dieu, celui qui était, et qui vient, et qui reviendra. Venez donc, Seigneur Jésus !

Vous reviendrez et vous nous prendrez avec Vous, afin que là où vous êtes, nous soyons aussi. La vie n'est qu'un rêve, un songe de nuit ; tout passe, tout lasse ; mais Vous, vous êtes Celui qui demeure, tu autem permanens, et idem ipse es.

Le bonheur, c'est uniquement d'être à Vous, beati. Le bonheur, c'est de vous connaître, de vous aimer, de vous servir ; le bonheur, c'est d'être détaché de toutes choses ; c'est d'être doux avec tous les hommes ; le bonheur, c'est de savoir pleurer, c'est de répondre à votre appel : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi... Venite et ego reficiam vos. Venez et je vous referai, Moi !

Le bonheur, c'est de pouvoir pardonner ; c'est de faire le vide en soi-même, pour devenir le vase spirituel où la Face de Dieu resplendit sa lumière ; le bonheur, c'est d'être fils et filles de la Paix. Le bonheur, enfin, c'est de savoir souffrir, et même le vouloir ; c'est de savoir adorer Dieu et lui baiser la main, dans l'abandon.

Ô Saints et Saintes de Dieu, qui adorez ainsi, laissez-nous vivre ce Sanctus éternel qui chante les droits de Dieu sur nos âmes ! »

Dom Vandeur, Elévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte II (Fête de la Toussaint, extrait), Editions de Maredsous, Belgique, 1950.

Le jugement dernier, Fra Angelico

Le jugement dernier, Fra Angelico

A (re)lire également :

L'exercice spirituel de St Maximilien Marie Kolbe : "Devenir un saint et un grand saint", proposé le 1er novembre 2010
et "Que veut dire être saint ?" par Benoît XVI (audience générale du 13 avril 2011), proposé le 1er novembre 2013.



Angélus de ce 1er novembre 2014


Le Pape parle de la communion des saints et de Jérusalem

Le Pape François lors de l’Angélus de ce dimanche a rappelé que la liturgie du jour parle de la Jérusalem céleste, invitant alors à « prier afin que la Ville Sainte, chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, et qui ces jours derniers a vécu différentes tensions, puisse devenir toujours plus un signe et une anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine ».

Avant de réciter la prière de l’Angélus le Pape avait souligné qu’en ce jour « il nous faut remercier Dieu pour les innombrables saints et saintes de tous les temps : des hommes et des femmes ordinaires, simples, et parfois "les derniers" pour le monde, mais "les premiers" pour Dieu ».

Le Pape a ensuite porté sa réflexion sur la « communion des saints », « l’union commune qui naît de la foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ par la force du baptême. Il s’agit d’une union spirituelle qui n’est pas détruite par la mort, mais se poursuit dans l’autre vie. En effet il subsiste un lien indestructible entre nous qui vivons dans ce monde et tous ceux qui ont franchi le seuil de la mort. »

« Nous ici-bas sur la terre, a ajouté le Pape François, ensemble avec ceux qui sont entrés dans l’éternité, nous formons une seule et grande famille ». « Cette merveilleuse union commune entre la terre et le ciel, a encore déclaré le Pape, se réalise idéalement et le plus intensément dans la Liturgie, et surtout dans la célébration de l’Eucharistie, qui exprime et réalise la plus profonde union entre les membres de l’Eglise. Dans l’Eucharistie, en effet, nous rencontrons Jésus vivant et sa force, et à travers Lui nous entrons en communion avec nos frères dans la foi : ceux qui vivent avec nous ici sur la terre et ceux qui nous ont précédé dans l’autre vie, la vie sans fin. Cette réalité nous remplit de joie : Il est beau d’avoir tant de frères dans la foi qui marchent à nos côtés, nous soutiennent par leur aide et parcourent avec nous la même route vers le ciel. Et c’est pour nous un grand réconfort que de savoir que d’autres frères ont déjà rejoint le ciel, nous attendent et prient pour nous, afin qu’ensemble nous puissions contempler éternellement le visage glorieux et miséricordieux du Père. Dans la grande assemblée des Saints, Dieu a voulu réserver la première place à la Mère de Jésus. Marie est au centre de la communion des saints, comme gardienne du lien de l’Eglise universelle avec le Christ, du lien de la famille. Elle est la Mère, notre Mère. Pour celui qui désire suivre Jésus sur la voie de l’Evangile, Marie est un guide et la première des disciples, la Mère attentive, à qui confier nos attentes et nos difficultés ».

Après l’Angélus, le Pape a rappelé qu’il célébrait l’après-midi la Messe dans le grand cimetière du Verano, « le principal cimetière de Rome », et que de cette manière il s’unissait « spirituellement à tous ceux qui se rendent ces jours-ci sur les tombes de leurs chers défunts dans les cimetières du monde entier ».

Il a aussi salué tous les pèlerins présents Place Saint-Pierre et notamment les participants de la Course des Saints et de la Marche des Saints, organisées respectivement par la Fondation Don Bosco et par l’Association Famiglia Piccola Chiesa, Famille Petite Eglise, soulignant que « ces initiatives sont les bienvenues pour unir le sport, le témoignage chrétien et l’engagement humanitaire ».

Source : Radio Vatican.

Béatification à Vitoria (Espagne), du P. Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr
(décret du 27 janvier 2014)

« Aujourd'hui à Vitoria (Espagne), a été proclamé bienheureux le martyr Peter Asúa Mendía. Prêtre humble et austère, il a prêché l'Evangile par la sainteté de sa vie, la catéchèse et la dévotion envers les pauvres et les nécessiteux. Arrêté, torturé et tué pour avoir exprimé son désir de rester fidèle au Seigneur et à l'Église, il est pour nous tous un merveilleux exemple de la force de la foi et du témoignage de la charité. »



Le Bienheureux Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr

Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.





Omnium Sanctorum : Graduale "Timete Dominum"

Graduale. Ps. 33, 10 et 11. (Graduel)

Timéte Dóminum, omnes Sancti eius : quóniam nihil deest timéntibus eum.
Craignez le Seigneur, vous tous ses saints, car ceux qui le craignent ne manquent de rien.

V/. Inquiréntes autem Dóminum, non defícient omni bono.
V/. Et ceux qui cherchent le Seigneur ne seront privés d’aucun bien.



Retour à l'agenda