Intentions de prière du Pape pour le mois d'octobre : Générale (Universelle) : "Pour que le Seigneur accorde la paix aux régions du monde les plus atteintes par la guerre et la violence." Missionnaire (Pour l'évangélisation) : "Pour que la Journée missionnaire mondiale réveille en chaque chrétien la passion et le zèle nécessaires pour porter l'Evangile au monde entier." Source : Apostolat de la Prière. |
« Qu'elle est donc grande la puissance de la Prière ! on dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu'elle demande. Il n'est point nécessaire pour être exaucée de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s'il en était ainsi... hélas ! que je serais à plaindre !... En dehors de l'Office Divin que [je] suis bien indigne de réciter, je n'ai pas le courage de m'astreindre à chercher dans les livres de belles (italiques) prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant !... et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres... Je ne saurais les réciter toutes et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend... Pour moi la prière, c'est un élan du coeur, c'est un simple regard jeté vers le Ciel, c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve comme au sein de la joie ; enfin c'est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l'âme et m'unit à Jésus. Je ne voudrais pas cependant, ma Mère bien-aimée, que vous croyiez que les prières faites en commun au choeur, ou dans les ermitages, je les récite sans dévotion. Au contraire j'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes soeurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui soient agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente. » Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Manuscrit C (25 r°/v°), in "Oeuvres complètes", cerf/DDB, Paris, 1996. |
« Entre les diverses formules et manières d’honorer la divine Marie, il en est qu’il faut préférer, puisque nous savons qu’elles sont plus puissantes et plus agréables à notre Mère ; et c’est pourquoi Nous Nous plaisons à désigner en particulier et à recommander tout spécialement le Rosaire. Le langage vulgaire a donné le nom de couronne à cette manière de prier, parce qu’elle rappelle, en les réunissant par les plus heureux liens, les grands mystères de Jésus et de Marie, leurs joies, leurs douleurs et leurs triomphes. Le souvenir de la pieuse contemplation de ces augustes mystères, médités dans leur ordre, peut procurer aux fidèles un admirable secours, aussi bien pour alimenter leur foi et la protéger contre la contagion des erreurs que pour relever et entretenir la vigueur de leur âme. En effet, la pensée et la mémoire de celui qui prie de la sorte, éclairées par la foi, sont entraînées vers ces mystères avec l’ardeur la plus suave ; elles s’y absorbent et les pénètrent, et ne peuvent assez admirer l’oeuvre inénarrable de la Rédemption des hommes, accomplie à un prix si élevé et par une succession de si grands événements. » Léon XIII, Encyclique Octobrimense (22 septembre 1891). |
« L’Église est Une dans la diversité des charismes » : c’est le cœur de la catéchèse que Pape François a donné ce mercredi matin lors de l’audience générale place Saint-Pierre. Devant une foule de quelque 35 000 personnes, François a affirmé que les charismes sont des « dons de l’Esprit », et que leur diversité ne doit pas être « une cause de division, mais d’émerveillement ». A la fin de l’audience, l’évêque de Rome demandé la prière des fidèles pour le prochain synode sur la famille, qui doit s’ouvrir ce dimanche. Qu’est-ce qu’un charisme ? Une qualité, un talent inné, une habileté naturelle, diront certains. Mais pour le chrétien, il s’agit de bien plus. Et le Pape précise : « le charisme est une grâce de l’Esprit, un don de Dieu, qui est fait à l’un ou l’autre, pour qu’il le mette au service de toute la communauté, pour le bien de tous ». Loin d’être un motif d’orgueil, il doit être vécu avec générosité et désintéressement. D’aucuns pourraient se vanter d’avoir tel ou tel charisme. Mais le Pape insiste : personne ne reconnait seul son charisme, car celui-ci doit être reconnu au sein de la communauté, comme signe de l’amour de Dieu pour ses enfants. Le charisme est un don, et seul Dieu peut l’offrir. Évoquant la pluralité et la diversité des charismes dans l’Église, le Pape affirme que cette belle expérience ne doit pas être vue comme un motif de confusion ou de division, mais doit au contraire susciter l’émerveillement. Ces charismes doivent pouvoir grandir ensemble harmonieusement dans la foi et l’amour, car nous avons chacun besoin les uns des autres. Et le Pape de conclure sa catéchèse en évoquant la figure de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, dont l’Église célèbre ce mercredi la mémoire. Cette jeune carmélite, qui voulant être missionnaire, aspirait à tous les charismes, pour finalement comprendre dans la prière, que son charisme était l’amour, « la capacité à aimer ». Un charisme, selon François, que nous avons tous. L'Opus Dei appelée à poursuivre le chemin de la sainteté A l’issue de l’audience générale, le Pape a salué les pèlerins italiens, et notamment ceux de l’Opus Dei, accompagnés de leur prélat, Mgr Javier Echevarria. Profitant de la béatification samedi dernier de Mgr Alvaro Del Portillo, le Pape les a exhortés à « toujours poursuivre le but de la sainteté dans sa propre vie, en restant fidèle au Christ et à l’Évangile. » Avant de se rendre place Saint-Pierre, le Pape a rencontré dans la salle Paul VI les trois mille participants au pèlerinage promu par l'Istituto Secolare Piccole Apostole della Carità « La Nostra Famiglia », organisé à l’occasion du 60e anniversaire de la fondation de cet institut. « Notre Famille » s’occupe de familles, et notamment de personnes handicapés. L’action déterminante de son fondateur, le bienheureux Luigi Monza, a été soutenu par Paul VI quand il était archevêque de Milan. Source : Radio Vatican. Résumé en français : « Frères et sœurs, l’Église est Une dans la diversité des charismes. Un charisme est bien plus qu’une qualité, un talent naturel dont on peut être doté. Il est une grâce de l’Esprit, un don de Dieu, qui est fait à l’un ou l’autre, pour qu’il le mette au service de toute la communauté, pour le bien de tous. Loin d’être un motif d’orgueil, il doit être vécu avec générosité et désintéressement. On ne peut soi même se déclarer pourvu d’un charisme ; car celui-ci doit être reconnu au sein de la communauté, comme signe de l’amour de Dieu pour ses enfants. Tous les charismes sont des dons de l’Esprit, et leur diversité ne doit pas être une cause de division, mais d’émerveillement ; ils doivent pouvoir grandir ensemble harmonieusement dans la foi et l’amour, car nous avons tous besoin les uns des autres. » « Soyez les bienvenus, chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de France, de Belgique, du Cameroun et de Côte d’Ivoire. Je demande à Dieu que vous puissiez reconnaître tous les charismes que le Saint Esprit suscite dans vos communautés, et que vous sachiez les accueillir mutuellement et les faire grandir dans l’amour fraternel. Bon pèlerinage, et que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican. |