« Cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ? Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. » (Extrait de l'Evangile de ce jour, Lc 12, 20-21) Situé à proximité du Blanc en bordure de la Creuse, le monastère Notre-Dame de Fontgombault est un lieu de tradition où les vocations affluent. Plusieurs fondations sont nées : Randol, Triors, Gaussan et récemment aux USA. Notre-Dame de Fontgombault offre au visiteur de passage l'une des plus belles liturgies d'aujourd'hui. Ce documentaire montre la vie des moines aujourd'hui, partagés entre la prière et le travail. Forte interpellation pour le monde que cet appel à une vie aussi radicale, austère et pourtant qualifiée par un jeune moine "d'aventure intérieure". Ce film nous laisse un peu entrevoir le mystère de leurs vies... "FONS AMORIS" - Abbaye de Fontgombault - Extrait 1 Voir la suite de ce beau reportage en suivant ces liens : 2. http://www.youtube.com/watch?v=zwZ2uLc6y1g 3. http://www.youtube.com/watch?v=hLYA7SAMTXQ 4. http://www.youtube.com/watch?v=Ohomxp8X-1w 5. http://www.youtube.com/watch?v=LUGZhV9sdZ |
« Ceci est mon corps... ceci est mon sang (Mt 26, 26-28)... Combien cette grâce infinie de la sainte Eucharistie nous doit faire aimer un Dieu si bon, un Dieu su près de nous, un Dieu si avec nous, si en nous, cette beauté et cette perfection suprême qui se donne à nous, entre en nous, il n'y a pas à l'expliquer, cela est évident à l'excès... Combien la sainte Eucharistie doit nous rendre tendres, bons, pour tous les hommes, cela paraît également : cette langue qui a touché Dieu dira-t-elle autre chose que des paroles dignes de la chrité divine, cette âme qui a reçu Dieu concevra-t-elle des pensées qui ne sont pas conformes à la bonté de Dieu, ce corps en qui Dieu a séjourné, fera-t-il des actes indignes de la mansuétude de son divin habitant ? Cet être de qui Dieu a fait sa demeure, son temple, ne doit-il pas déborder de la bonté de son Hôte céleste ? »
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), Au plus petit de mes frères, in "Prier 15 jours avec Charles de Foucauld" par Michel Lafon, Nouvelle Cité, 1998. |
« Seigneur Jésus, Souverain Prêtre et Pasteur universel, qui nous avez enseigné à prier en disant : " Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson ", écoutez avec bienveillance nos supplications et suscitez en grand nombre des âmes généreuses, qui, animées par votre exemple et soutenues par votre grâce, aspirent à être les ministres et les continuateurs de votre vrai et unique sacerdoce. Faites que les embûches et les calomnies de l'ennemi mauvais, aidé par l'esprit indifférent et matérialiste de ce siècle, n'obscurcissent pas chez les fidèles la sublime splendeur et la profonde estime reconnues à la mission de ceux qui, sans être du monde, vivent dans le monde pour être les dispensateurs des divins mystères. Faites que pour préparer de bonnes vocations, on continue toujours à donner à la jeunesse l'instruction religieuse, une formation à une piété sincère, à la pureté des moeurs et au culte du plus haut idéal. Faites que pour collaborer à cette oeuvre la famille chrétienne ne cesse jamais d'être une pépinière d'âmes pures et ferventes, consciente de l'honneur de donner au Seigneur quelques-uns de ses nombreux rejetons. Faites que votre Eglise ait dans toutes les parties du monde les moyens nécessaires pour accueillir, favoriser, former et conduire à terme les bonnes vocations qui s'offrent à elle. Et pour que tout cela devienne une réalité, ô Jésus, qui désirez tant le bien et le salut de tous, faites que la puissance irrésistible de votre grâce ne cesse de descendre du ciel jusqu'à être dans de nombreux esprits tout d'abord un appel silencieux, puis une généreuse réponse, et, enfin, une persévérance dans votre service. Ne souffrez-vous pas, Seigneur, de voir tant de multitudes, telles des troupeaux sans pasteur, sans personne qui rompe pour elles le pain de votre parole, qui leur présente l'eau de votre grâce, risquer ainsi d'être à la merci des loups rapaces qui les menacent continuellement ? Ne souffrez-vous pas de contempler tant de champs où ne s'est pas encore enfoncé le soc de la charrue, où croissent, sans que quelqu'un leur dispute le terrain, les chardons et les ronces ? N'éprouvez-vous pas de la peine à considérer tant de vos jardins, hier verts et touffus, près de jaunir et devenir incultes ? Permettrez-vous que tant de moissons déjà mures s'égrènent et se perdent, faute de bras qui les récoltent ? O Marie, Mère toute pure, dont les mains pleines de pitié nous ont donné le plus saint de tous les prêtres ; ô glorieux Patriarche saint Joseph, exemple parfait de réponse aux appels divins ; ô saints prêtres, qui formez au ciel autour de l'Agneau de Dieu un choeur privilégié, obtenez-nous en grand nombre de bonnes vocations, afin que le troupeau du Seigneur, soutenu et guidé par des pasteurs vigilants, puisse arriver aux très doux pâturages de la félicité éternelle. Amen ! » Pie XII (6 novembre 1957) |