« Sainte Marguerite-Marie a demandé à Jésus : "Seigneur que voulez-vous que je fasse ?" "Laisse-moi agir", répondit Jésus. Laissez-Le vous vider et transformer, pour remplir le calice de votre coeur jusqu'au bord, pour qu'à votre tour, vous puissiez donner de votre abondance. Cherchez-Le. La connaissance vous rendra aussi forte que la mort. Aimez-Le sans regarder en arrière, sans peur. Croyez que Jésus seul est la vie. Servez-Le en rejetant et oubliant tout ce qui vous tourmente, désirant faire aimer l'amour qui n'est pas aimé. » Bienheureuse Mère Teresa, Tu m'apportes l'amour, Le Centurion (Lettres, Premier vendredi de juin 1962), 1975. |
Réjouis-toi donc, ô âme, dans le Cœur de ton Jésus ! En lui, tu es tout ce que tu es, et hors de lui, tu ne peux être rien, puisqu’il est pour toi toutes choses. Il est ton ciel, d’une étendue infinie et d’une dignité surnaturelle. Pour toi, il est la source dont les eaux rafraichissantes apaisent la soif des eaux de la terre. Il est l’air vivifiant, dont l’aspiration entretient la vie divine. Il est un feu ardent, qui ne dit jamais ; C’est assez d’amour. Il est ton trésor, ton aliment, le lit de ton repos, ton époux, ta lumière, ton père. Il est tout pour toi. Entre donc, âme bénie, dans la demeure que ton Jésus t’a préparée. Entre dans ce tabernacle admirable. Entre dans le paradis de la régénération. Dans cette terre promise et bénie du Cœur de ton Jésus, tu savoureras la douceur même de Dieu, la miséricorde de Dieu, la pureté de Dieu. Puisses-tu le comprendre et ne jamais chercher autre chose ! Alors tu pourras chanter avec le prophète : Ah ! qu’elle est noble, la part qui m’est échue ! Béni soit le Seigneur qui m’a donné l’intelligence ! Ubertin de Casal (1259-v.1330) Exemple : L’abîme Sainte Marguerite-Marie, dans une page célèbre de ses révélations, nous représente le Cœur de Jésus sous la figure d’un abîme infini : « Le Sacré Cœur, dit-elle, est un abîme d’amour. Si nous sommes dans un abîme de privations et de désolations, entrons dans ce divin Cœur ; c’est toute notre consolation, dans laquelle il nous faut perdre sans désirer d’en sentir la douceur… Si vous vous trouvez dans un abîme de faiblesse, où vous tombez à tout moment, allez vous abîmer dans la force du Sacré Cœur qui vous fortifiera et vous délivrera. Si vous êtes dans un abîme de misères, allez les abîmer dans ce Cœur adorable qui est tout rempli de miséricorde. Si vous vous trouvez dans un abîme de ténèbres, il vous revêtira de sa lumière, à laquelle il faut vous laisser conduire… Quand vous vous trouverez dans le trouble et l’inquiétude, allez vous abîmer dans la paix de ce Cœur adorable que personne ne pourra vous ôter. Si vous vous trouvez dans un abîme de crainte, abîmez-vous dans celui de la confiance au Sacré Cœur, de là, vous ferez céder la crainte à l’amour. Page d’histoire : Un jour de l’octave de la fête du Saint Sacrement de l’année 1675, Sainte Marguerite-Marie était en adoration dans la chapelle de son monastère. Comme elle se sentait pressée de rendre à Jésus amour pour amour : « Tu ne peux m’en rendre un plus grand, lui dit le Sauveur, qu’en faisant ce que je t’ai tant de fois demandé. » Et, lui découvrant son Cœur, il lui dit avec une tendresse ineffable : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer, pour leur témoigner son amour. Pour toute reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes par les mépris, les irrévérences, les sacrilèges et la froideur qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore plus sensible, c’est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui me traitent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à faire une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation par une amende honorable, en communiant ce jour-là pour réparer les indignes traitements qu’il a reçus pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels. Je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui s’emploieront à le lui faire rendre. » ☞ Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant les grandes révélations à Sainte Marguerite-Marie – voir les années 1673-1675 Bouquet spirituel : Les trésors de bénédiction et de grâces que le Cœur de Jésus renferme sont infinis. Je ne sache pas qu’il y ait un exercice de dévotion dans la vie spirituelle qui soit plus propre à élever en peu de temps une âme à la plus haute perfection. Sainte Marguerite-Marie (1648-1690) Je vous salue, ô très auguste plaie, source miséricordieuse de toutes les grâces et de toutes les faveurs qui coulent sur le monde. En vous les pécheurs trouvent leur pardon, les martyrs leur courage, les vierges leur chasteté, les familles l’union et la concorde et les religieux le zèle pour leur perfection. Saint François de Borgia (1510-1572) Pratique : Se confesser et communier le premier vendredi du mois. Oraison jaculatoire : Cœur de Jésus, qui brûlez d’amour pour nous, enflammez nos cœurs d’amour pour vous. "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901. Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen. et "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition). Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis. Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen. |
Extrait de l'allocution de Benoît XVI : « Chers amis, votre histoire est riche de culture et de foi. Cette richesse a pénétré l'art, la musique, la littérature, la culture, l'industrie, la politique, les sports, les initiatives de bienfaisance de l'ensemble de l'archidiocèse de Milan. Il vous appartient maintenant, héritiers d'un passé glorieux et d'un patrimoine spirituel d'une valeur inestimable, de vous engager à transmettre aux générations futures le flambeau d'une tradition si brillante. Vous savez combien il est urgent de faire pénétrer dans le contexte culturel actuel le levain de l'Evangile. La foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, vivant parmi nous, doit imprégner l'ensemble du tissu de la vie, personnelle et communautaire, privée et publique, afin de permettre un "bien-être" stable et authentique, à partir de la famille, qui est redécouverte comme le principal patrimoine de l'humanité, et le signe d'une culture véritable et stable en faveur de l'homme. L'identité unique de Milan ne devrait pas l'isoler ou la séparer, la replier sur elle-même. Au contraire, en gardant la sève de ses racines et les traits caractéristiques de son histoire, elle est appelée à se tourner vers l'avenir avec espoir, en cultivant une relation intime et rayonnante avec la vie de toute l'Italie et de l'Europe. Dans la distinction claire des rôles et des buts, le Milan positivement "laïque" et le Milan de la foi sont appelés à concourir ensemble au bien commun. Chers frères et sœurs, je vous remercie encore pour votre accueil ! Je vous confie à la protection de la Vierge Marie, qui du plus haut clocher de la cathédrale veille maternellement jour et nuit sur cette ville. A chacun d'entre vous, que je tiens dans mes bras, je vous donne mon affectueuse Bénédiction. Je vous remercie ! » Benoît XVI, Milan, 1er juin 2012. Source : site internet du Vatican (Traduction www.chemindamourverslepere.com) |