Ant. ad Introitum. Ps. 17, 5, 6 et 7. Circumdedérut me gémitus mortis, dolóres inférni circumdedérunt me : et in tribulatióne mea invocávi Dóminum, et exaudívit de templo sancto suo vocem meam. Les gémissements de la mort m’ont environné, les douleurs de l’enfer m’ont entouré ; dans mon affliction j’ai invoqué le Seigneur, et de son saint temple, il a entendu ma voix. Ps. ibd., 2-3. Díligam te, Dómine, fortitúdo mea : Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus. Je vous aimerai, Seigneur, vous qui êtes ma force ; le Seigneur est mon ferme appui, et mon libérateur. V/. Glória Patri. |
Générale (Universelle) : Pour que les détenus, les jeunes en particulier, aient la possibilité de se reconstruire une vie digne. Missionnaire (Pour l'évangélisation) : Pour que les conjoints qui se sont séparés trouvent accueil et soutien dans la communauté chrétienne. Source : Apostolat de la Prière. |
« Dieu veut que nous nous donnions à lui tout entiers, à lui seul, à lui toujours, à lui par estime et par amour. - 1° A lui tout entiers : car, puisque nous tenons tout de lui, et l'âme et le corps, et nos facultés avec leurs actes, et notre existence avec tous les moments dont elle se compose, nous devons tout lui donner ; et, en lui donnant tout, nous ne faisons que lui rendre son bien : lui donner un rien de moins ne saurait le contenter. - 2° A lui seul, car nul autre n'ayant contribué à notre être, sinon comme instrument de ses volontés, je dois le servir lui seul, c'est-à-dire avoir une intention constante et invariable, droite et pure, de plaire à lui seul, sans égard à personne ni à moi-même. Donner à une autre la moindre partie de mon coeur ou de mon temps, ce serait le crime du serviteur qui, ayant sous la main les biens de son maître et la dispensation de ses revenus, en retiendrait une partie pour son propre usage ou pour celui de ses amis ; car les actes de mon corps ou de mon âme ne sont que comme les produits ou les revenus de ma substance qui est toute à Dieu. - 3° A lui toujours : car tous mes moments lui appartiennent essentiellement ; s'il cessait un seul instant de me soutenir, je tomberais dans le néant ; s'il cessait de concourir avec moi pour l'action, la parole ou la pensée, je ne pourrais ni me mouvoir, ni parler, ni agir. Donc, tous les jours et à tous les instants du jour et de la nuit, je dois être à vous, ô mon Dieu, toujours appliqué à vous plaire ; et dérober un seul moment pour moi ou pour la crature, ce serait léser vos droits, ce serait usurper ce qui vous appartient. - 4° Je dois être à Dieu par estime et par amour, c'est-à-dire que, quand même je n'attendrais rien de Dieu, je devrais encore être tout à lui, parce qu'il m'a créé et me conserve par un amour tout gratuit, non seulement sans intérêt, mais souvent même contre les intérêts de sa gloire que j'offense. Je dois donc m'oublier moi-même pour ne chercher en tout que Dieu seul, et ne plus rien faire que pour son amour. C'est là la première leçon du catéchisme, contenue dans ces paroles : Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer et le servir : telle est la pierre ferme sur laquelle doit s'élever l'édifice de toute religion et de toute perfection ; et ce fut dans ces pensées qu'Abraham trouva le courage de quitter son pays, de sacrifier Isaac, de mener une vie parfaite, et que Job trouva la patience et la résignation parmi les plus grandes calamités. C'est à nous à en tirer le même profit. Malheur à nous, si nous ne le faisons pas ! Oui, mon Dieu, j'en prends mon parti ; je me détermine franchement, généreusement, entièrement à vous servir : je ne veux que cela au monde et je le veux de toutes mes forces, sans vue intéressée, sans respect humain. Je vous laisse mon coeur et le livre tout à votre amour ; je le dévoue à vos desseins, je l'abandonne à votre conduite : j'éviterai avec soin les moindres fautes, et je ferai tout le bien possible avec toute la perfection dont je suis capable, c'est-à-dire promptement et sans délai, pleinement et sans aucun mélange de ma volonté, purement et sans autre vue que celle de vous plaire, constamment et sans me lasser ni m'ennuyer, ni cesser que je n'aie fini ce que vous voulez de moi. » Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Dimanche de la Septuagésime), Paris, Victor Lecoffre, 1886. |
Lors de la prière de l’Angélus, en ce Quatrième dimanche du temps ordinaire, le Pape François s’appuyant sur l’Évangile du jour, lorsque Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm, s’est attardé sur le sens profond de l’enseignement de Jésus proclamé avec autorité. Le Saint-Père a une nouvelle fois insisté sur la force de l’Évangile qui « peut changer la vie ». « Aussitôt arrivé à Capharnaüm, un samedi, le jour du Sabbat, Jésus se rendit directement à la synagogue, et il se mit à enseigner », explique le Pape. « Il ne pensa pas dans un premier temps aux questions logistiques, à l’organisation pourtant nécessaires à sa petite communauté ». « Sa préoccupation principale fut celle de transmettre la Parole de Dieu avec la force de l’Esprit Saint. Et les personnes présentes dans la synagogue furent frappées de stupeur parce que Jésus "enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes" (v.22). Mais que signifie "avec autorité" ? interroge le Pape. « Cela signifie que dans les paroles humaines de Jésus, on sentait toute la force de la Parole de Dieu, l’autorité même de Dieu inspirée des Saintes Écritures ». « Une des caractéristiques de la Parole de Dieu est qu’elle réalise ce qu’elle dit. Parce que la Parole de Dieu correspond à sa volonté ». En revanche, nous, souligne le Saint-Père, « nous prononçons souvent des paroles vide de sens, sans racines ou des paroles superflues, des paroles qui ne correspondent pas à la vérité. La Parole de Dieu, elle, correspond à la vérité. Jésus, après avoir prêché démontre immédiatement son autorité en libérant un homme, présent dans la synagogue, qui était possédé par le démon. Jésus l’interpella vivement : "Tais-toi ! Sors de cet homme" (v.25). Avec la force de ses paroles, il libéra l’homme du malin. Et là encore, les personnes présentes furent frappées de stupeur ». La Parole de Dieu, relève le Pape « provoque en nous la stupeur, elle a cette force ». « L’Évangile, est Parole de vie : il n’opprime pas les personnes, au contraire il les libère quand elles sont esclaves de tant d’esprits malins présents en ce monde », et le Pape cite de nouveau « la vanité, l’attachement à l’argent, l’orgueil ». L’Évangile, insiste-t-il « change le cœur. Il est capable de changer les personnes. Souvenez-vous toujours que l’Évangile a la force de changer la vie ! Ne l’oubliez pas ». Et une fois encore, le Saint-Père invite les fidèles à « avoir toujours un contact quotidien avec l’Évangile, à le lire chaque jour, à le méditer, à se nourrir chaque jour de cette source inépuisable de Salut ». Source : Radio Vatican. A l’issue de la prière de l’Angélus, le Saint-Père a annoncé qu’il effectuerait un voyage apostolique à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, le 6 juin prochain. Il a demandé aux fidèles de prier « afin que cette visite à cette chère population soit un encouragement pour les fidèles catholiques et qu’elle contribue à la consolidation de la fraternité, de la paix, du dialogue interreligieux et de l’amitié ». Cette visite se tiendra alors que l’on commémore le centenaire de l’attentat de Sarajevo qui provoqua le début de la Première Guerre mondiale. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |