Intentions de prière du Pape pour le mois de février : Générale (Universelle) : "Pour que la sagesse et l'expérience des personnes âgées soient reconnues dans l'Eglise et dans la société." Missionnaire (Pour l'évangélisation) : "Pour que les prêtres, les religieux et les laïcs collaborent généreusement à la mission d'évangélisation." Source : Apostolat de la Prière. |
Y-a-t-il encore des choses à dire sur le curé des sans-logis qui, le 1er février 1954 lançait au micro de Radio Luxembourg (RTL), son appel historique à l’insurrection de la Bonté ? Oui, répondent les auteurs de ce livre riche en anecdotes et confidences, sur celui qui fut longtemps la personnalité préférée des Français. Rassemblant leurs souvenirs, citant des sources inédites, notamment sur « l’affaire Garaudy », ils dressent le portrait bouleversant d’un homme dont l’engagement est né de son expérience, faite à 14 ans, d’un Dieu d’Amour. Cette « brûlure d’Assise » est le secret qui donne sens à sa vie et son action. René Poujol, journaliste, est bien connu du public. Il a "suivi" l’activité de l’abbé Pierre pendant une trentaine d’années. Jean-Marie Viennet, ancien vicaire général du docèse de Belfort-Montbéliard, a été Secrétaire général d'Emmaüs international pendant 25 ans, et a accompagné l'abbé Pierre à travers le monde. Il en a été le confident et le confesseur. Un livre extraordinairement vivant, passionnant, qui nous fait vivre aux côté de l'abbé Pierre tout au long de son combat et de sa longue vie de prière, en faveur des plus démunis. Éditions Salvator : 217 pages - 14x21cm - 18 € |
« Ayez confiance dans les saints Anges. Les Anges sont nos amis très chers, à la foi délicats et puissants : ils admirent nos combats, nos détresses, nos tristesses d'amour ; ils voient dans les souffrances de la terre quelque chose de mystérieux et de sacré qui leur rappelle la Passion et la Croix du Seigneur Jésus. Mériter et grandir en amour, opérer le salut par la douleur et le sacrifice, voilà choses qu'ils ignorent, retenus qu'ils sont par les éternelles chaînes d'or de la vision béatifique. Comment voulez-vous qu'ils ne s'émerveillent pas devant ce palais de la douleur, où se consomment les noces mystérieuses du Ciel et de la Terre ? Saint Pierre dit même qu'ils désirent y plonger leurs regards, tellement le spectacle de la Rédemption les ravit. Quant à notre Ange gardien, il plonge carrément tout entier dans notre monde sublunaire et se montre à notre égard un compagnon fidèle - invisible, mais si amical ! Un guide sûr, parfois un tuteur ou un précepteur véhément. Mais, par une mystérieuse disposition de la Providence, nos Anges veulent être priés. S'ils sont priés, alors ils décuplent leur service d'amour : une mère chrétienne qui prierait assidûment l'Ange gardien de ses enfants assisterait à une floraison de miracles. Relisez le livre de Tobie. C'est une famille entière que l'Ange Raphaël est venu réconforter en guidant le jeune Tobie, en délivrant sa fiancée Sara qui était possédée du démon, en guérissant le vieux Tobie de sa cécité. Ce personnage céleste faisant irruption dans les malheurs d'une famille d'exilés, c'est toute la tendresse du ciel qui se déverse sur la terre ; c'est la souveraine liberté de Dieu faisant sauter la carapace de notre univers conditionné et technicisé, où il semble qu'il n'y ait plus de place pour la libéralité divine. Je vous exhorte donc à avoir fréquemment recours au ministère des saints Anges, à entrer avec joie dans ce monde de gratuité qui, au milieu de tant d'abandons et de turpitudes, constitue la marque indestructible de notre honneur catholique. » Dom Gérard - Bénédictus, Ecrits spirituels Tome I (avril 1985), Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2009. |
Le Pape a reçu samedi matin les membres du Chemin Néocatéchuménal dans la salle Paul VI du Vatican. A cette occasion, il a envoyé 414 familles en mission dans plusieurs villes du monde, selon le modèle de la communauté, petites cellules évangélisatrices. Devant plus de 8000 personnes, venues de toute l'Europe, familles, laïcs, prêtres et religieux, François a rappelé le charisme de ce mouvement d'Église dont les statuts ont été reconnus par Benoît XVI en 2008. « Chers frères et sœurs, Je remercie le Seigneur pour la joie de votre foi et l'ardeur de votre témoignage chrétien, je rends grâce à Dieu ! Je vous salue tous cordialement, à commencer par l'équipe internationale responsable du Chemin Néocatéchuménal, avec les prêtres, les séminaristes et les catéchistes. Un salut plein d'affection aux enfants, qui sont présents ici en grand nombre. Mes pensées vont d'une manière spéciale aux familles, qui se rendront dans différentes parties du monde pour annoncer et témoigner de l’Évangile. L'Église vous est reconnaissante pour votre générosité ! Merci pour tout ce que vous faites dans l'Église et dans le monde. Et au nom de l'Église, notre Mère - notre Sainte Mère l'Église, hiérarchique comme aimait le dire saint Ignace de Loyola - au nom de l'Église, je voudrais vous proposer quelques simples recommandations. La première consiste à prendre le plus grand soin pour construire et maintenir la communion dans les Églises particulières dans lesquelles vous allez travailler. Le Chemin a son propre charisme, sa propre dynamique, un don qui comme tous les dons de l'Esprit a une profonde dimension ecclésiale ; ce qui signifie vous mettre à l'écoute de la vie des Églises dans lesquelles vous envoient vos responsables, afin d'en valoriser les richesses, de souffrir à cause de nos faiblesses si nécessaire, et de cheminer ensemble, comme un seul troupeau, sous la conduite des pasteurs des Églises locales. La communion est essentielle : il peut parfois être préférable de renoncer à vivre tous les détails de ce que votre itinéraire exigerait, pour assurer l'unité entre les frères qui forment l'unique communauté ecclésiale, dont vous devez toujours vous sentir faire partie. Une autre indication : partout où vous allez, vous ferez bien de penser que l'Esprit de Dieu arrive toujours avant nous. Ceci est important : le Seigneur nous précède toujours ! Pensez à Philippe, quand le Seigneur l'envoie sur un chemin où il doit rencontrer un administrateur assis sur son char (cf. Ac 8,27 à 28). L'Esprit est venu en premier : lui lisait le prophète Isaïe et ne comprenait pas, mais son cœur était brûlant. Alors, quand Philippe est arrivé, il était prêt pour la catéchèse et le Baptême. L'Esprit nous précède toujours ; Dieu vient toujours en premier devant nous ! Même dans les endroits les plus reculés, même dans les cultures les plus diverses, Dieu sème partout les graines de sa Parole. De là découle la nécessité d'une particulière attention au contexte culturel dans lequel votre famille va entrer pour travailler : il s'agit d'un environnement qui est souvent très différente de celui d'où vous venez. Beaucoup d'entre vous vont faire l'effort d'apprendre la langue locale, parfois difficile, et cet effort est très louable. Beaucoup plus important sera votre engagement à vous imprégner des cultures que vous rencontrerez, en sachant reconnaitre que le besoin de l’Évangile est présent partout, mais aussi quelle action l'Esprit Saint a réalisé dans la vie et l'histoire de tous ces peuples. Et enfin, je vous invite à prendre soin avec amour les uns des autres, en particulier les plus vulnérables. Le Chemin Néocatéchuménal, comme un itinéraire de découverte du Baptême, est un chemin exigeant, le long duquel un frère ou une sœur peuvent trouver des difficultés imprévues. Dans ces cas, l'exercice de la patience et de la miséricorde de la part de la communauté est un signe de maturité dans la foi. La liberté de chaque individu ne doit pas être forcée, et vous devez également respecter le choix éventuel de ceux qui décident de chercher, en dehors du Chemin, d'autres formes de vie chrétienne qui les aidera à grandir en réponse à l'appel du Seigneur. Chères familles, mes chers frères et sœurs, je vous encourage à apporter partout, même dans les environnements les plus déchristianisés, spécialement dans les périphéries existentielles, l’Évangile de Jésus-Christ. Évangélisez avec amour, portez à tous l'amour de Dieu. Dites à ceux que vous rencontrerez sur les chemins de votre mission que Dieu aime l'homme tel qu'il est, même avec ses limites, avec ses erreurs, même avec ses péchés. C'est pour cela qu'Il a envoyé Son Fils, pour qu'Il prenne sur Lui nos péchés. Soyez les messagers et les témoins de l'infinie bonté et de la miséricorde inépuisable du Père. Je vous confie à notre Mère, Marie, afin qu'elle inspire et soutienne toujours votre apostolat. A l'école de cette tendre Mère soyez des missionnaires zélés et joyeux. Ne perdez pas la joie, allez, en avant ! » (Texte original italien sur le site internet du Vatican.) |