« Qu'il soit attentif à ma prière, celui qui aime votre Nom, ô Marie. Quand je dis : Ave Maria, le ciel se réjouit, la terre est dans l'admiration. Quand je dis : Ave Maria, Satan fuit, la terre tremble. Quand je dis : Ave Maria, le monde paraît méprisable et tous les plaisirs des sens perdent leur attrait. Quand je dis : Ave Maria, la tristesse s'éloigne et la joie renaît. Quand je dis : Ave Maria, la langueur se dissipe, le coeur se fond d'amour. Quand je dis : Ave Maria, la dévotion augmente, la componction revient, l'espérance s'affermit, la consolation abonde. Quand je dis : Ave Maria, l'âme est fortifiée, elle se porte avec plus d'ardeur vers le bien. Si grande est la suavité de cette salutation bénie, que la parole humaine est impuissante à l'exprimer. c'est un abîme dont nulle créature ne peut mesurer la hauteur et sonder la profondeur. C'est pourquoi je fléchis de nouveau les genoux devant Vous, ô très Sainte Vierge Marie, et je dis : Ave Maria, gratia plena. Daignez agréer, ô ma très clémente souveraine, Sainte Marie, cette très dévote salutation, et recevez-moi avec elle, afin qu'il y ait quelque chose en moi qui puisse vous être agréable et qui me donne quelque assurance devant vous, qui enflamme toujours de plus en plus mon amour, et qui me maintienne dans un perpétuel sentiment de dévotion pour votre Nom vénérable. »

Thomas A Kempis (1380-1471), Le Soliloque de l'âme, traduction nouvelle par Dom Assemaine, Editions de la Source, 1937.

« Aimez la Madone et faites-la aimer. Récitez toujours le rosaire. »
Saint Pio de Pietrelcina..